Le miel ne lutte pas seulement contre la toux. En 1700 av. J.-C., un papyrus égyptien le recommande en tant que cicatrisant. Depuis, des études ont montré que certaines plaies cicatrisaient deux fois plus vite avec le miel qu’avec des pansements traditionnels. Chez des femmes dont la cicatrice de césarienne s’était infectée, le miel a même réussi à réduire la durée d’hospitalisation et la quantité d’antibiotiques.
Plus efficace que les agrafes et les points de suture
Ces performances sont dues à ses propriétés antimicrobiennes. Une enzyme améliorerait aussi la vascularisation des tissus. En France, c’est un chirurgien du CHU de Limoges qui, en 1984, a remis au goût du jour la recette du miel thérapeutique. Il y avait recours pour des plaies profondes qui ne parvenaient pas à se refermer avec des agrafes ou des points de suture. Depuis, l’apithérapie a séduit d’autres hôpitaux, dans des services d’orthopédie ou de gynécologie. Le miel doit être choisi avec précaution. Il ne doit pas être trop liquide, il faut le conserver au frais et le stériliser aux rayons gamma pour éviter qu’il ne contamine la plaie.
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