Coronavirus, pandémie, confinement, …des mots qui font hélas partie de notre quotidien depuis plusieurs mois déjà ! Des mots qui angoissent et une réalité qui tue partout sur la planète, sans distinction de pays, de race, d’âge, de sexe, de classe sociale …Un virus d’un nouveau genre appelé “Covid 19” qui a changé nos vies, nos certitudes, nos habitudes, nos manières de consommer, de voyager. Un virus qui fait trembler la planète entière et qui prend le contrôle de notre existence ! Faire preuve de discernement, garder confiance et espoir, prendre du recul par rapport aux drames qui se comptent par millions n’est pas chose facile par les temps qui courent. Et les infos diffusées et entretenues par les médias et les gouvernements ne nous aident pas beaucoup non plus. 

Il semble pourtant que ce virus soit un déclencheur, un révélateur collectif qui accélère les prises de conscience. Il est donc primordial d’élever nos vibrations à un niveau supérieur, afin de construire le monde d’après. 

C’est dans cet esprit que Karine Sayagh-Satragno, chroniqueuse et romancière, quadragénaire toulousaine, épouse, maman, fille, sœur, a décidé d’écrire une sorte de journal intime du confinement, où elle nous partage ses constats, ses réflexions, ses inquiétudes mais aussi ses rêves et ses projets. “Confinée dans la dentelle “ est une histoire personnelle, qui nous fait réfléchir et nous interpelle, par son analyse décalée de cette tranche de vie particulière. L’histoire d’une femme, confinée comme tout un chacun, dans le temps et l’espace mais aussi dans sa tête et son foyer, avec un grand point d’interrogation : ne pas savoir de quoi demain sera fait ! 

Pourquoi “dans la dentelle” me direz-vous ? Parce que l’auteure s’estime chanceuse, comme moi, comme vous peut-être, par rapport aux personnes qui souffrent davantage de ce confinement, aux malades, aux victimes de violence, aux humains qui subissent ce fléau dans des conditions bien plus difficiles encore. 

Elle nous raconte avec humour et poésie, son quotidien pendant cette crise sanitaire.  Elle fait de nombreux arrêts sur images sur sa vie, son job, sa famille, ses proches, ses voisins, son quartier, … Elle s’interroge sur sa vision du monde, ses croyances, ses pensées, ses comportements en termes d’écologie, de politique, d’économie, de santé, de consommation, de mobilité. Elle analyse le monde d’avant et envisage celui d’après. Et nous invite à faire de même ! 

Quels sont nos droits et nos devoirs de citoyens, comment vivre la privation de nos libertés individuelles, comment réinventer nos vies, notre travail, redéfinir nos besoins, nos priorités, nos envies ?  Comment gérer le manque, l’ennui, la promiscuité ?  Quelle place tient l’amour dans notre foyer, notre famille ? Comment interrompre notre course effrénée contre le temps dans un monde en pause ? Pourquoi mettre notre vie en veille au profit d’une introspection personnelle, de la contemplation de la nature qui reprend ses droits, d’une créativité propice à la réinvention d’anciens schémas ?   Quelles sont les responsabilités de chacun de nous face à cette crise mondiale ? Sur quelles valeurs voulons-nous bâtir le monde de demain ? Quel avenir pour nos enfants ? Et un retour en arrière est-il encore envisageable ? 

Autant de questions et de sujets, abordés dans ce livre, qui allie la mélodie des mots à la pertinence des propos, de manière profonde et légère à la fois.  Sans jamais tomber dans le pathos ni la sensiblerie, l’auteure laisse courir sa plume sur le papier, avec beaucoup de fluidité. Sont au rendez-vous à chaque page, l’humour, la dérision, la poésie mais aussi beaucoup de justesse et de réalisme. L’écriture est spontanée et contemporaine. Le style est parfois un peu décalé mais tout le monde pourra s’y retrouver. On se projette, on s’identifie, on se solidarise. 

Lucide mais parfaitement imparfaite, Karine réfléchit, analyse, questionne, interpelle, agit, bouscule, …et comme chacun d’entre nous, fait de son mieux dans sa sphère personnelle et dans ce monde en mode “veille”, impensable mais bien réel.  

D’autre part, chaque chronique débute par le coup de crayon gracieux et fin d’une jeune illustratrice rencontrée au bout du monde lors d’un voyage, Justine Roussel, dans la sobriété propre au noir et blanc.   

Un livre qui ouvre l’esprit et qui fait du bien, pour contrer un peu la psychose ambiante. 

Un livre qui dépose sur le cœur de celui qui le lit, un vent de légèreté et d’optimisme. 

Je vous le recommande vivement chers lecteurs du JDBN ! Et n’oubliez pas de continuer à sourire avec les yeux ! 

Carine Sabatini, en exclusivité pour le JDBN

LE LIVRE:

Confinée dans la dentelle – Journal de bord d’une prisonnière du covid-19

Karine Sayagh-Satragno – Illustré par Justine Roussel 

A PROPOS DE NOTRE LECTRICE, CARINE SABATINI

Carine aime la vie, les gens, et bien sûr les livres! Enseignante, formatrice dans une organisation jeunesse axée tourisme et lectrice passionnée, ses domaines de prédilection sont: les romans féminins, le développement personnel, la psychologie, la spiritualité, l’ésotérisme, les biographies, les voyages, la nature, la déco, les astuces et bons plans, (elle est une chineuse invétérée! ), la récup, le rangement, les loisirs créatifs et les livres pour enfants.

CE QUE PENSE CARINE  DU JDBN…

« Etant moi-même dans un processus de développement personnel, de changement et d’évolution positive depuis quelques années, j’adore les initiatives et publications du JDBN où tout le monde peut trouver son bonheur…

J’aime également le fait que les lecteurs puissent contribuer à l’aventure du JDBN et à l’évolution de celui-ci, par une participation active à son enrichissement. Le fait qu’il touche toute la francophonie à travers le monde est également très intéressant.

source: JDBN – crédit photo: capture