Rappelez-vous… le 21 Juin 2022, je lançais un appel au secours pour être relogée avec mes deux filles Ilona et Brooke dans un logement adapté handicap car notre propriétaire mettait fin à notre bail, et malgré nos démarches, nous étions en liste d’attente depuis 2019 pour acquérir un nouveau « chez-nous »:
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Convaincue qu’avec force et courage, volonté et détermination, et un coup de pouce via le JDBN, nous allions finir par y arriver, nous n’avons jamais baissé les bras et c’est maintenant chose faite: nous venons d’intégrer un bel appartement à Mandelieu.
Ce ne fut pas simple, loin s’en faut! C’est une des raisons qui me pousse aujourd’hui à vous raconter notre parcours du combattant, car c’est bien le terme approprié quand vous êtes en demande face à une administration opaque et débordée. Et si notre témoignage peut aider d’autres familles en difficulté, ce sera double joie pour nous.
Je tiens avant tout à dire Merci.
Merci pour l’incroyable générosité et mobilisation générale de notre commune qui a partagé notre article plus de 2000 fois!
Merci aux merveilleuses personnes que nous avons rencontré suite à notre publication.
Merci aux anonymes qui sans nous connaître, ont été touchés par notre histoire et l’ont relayée abondamment.
Merci à nos lecteurs du JDBN.
Merci à notre Famille, soutien sans faille.
Et enfin bien sûr, merci à la Mairie de Mandelieu, au Département des Alpes-Maritimes et ses acteurs, au CCAS, à Agis06 et Unicil qui ont oeuvré sur le terrain.
C’était la première fois que je demandais un logement social, pensant à tort que cela n’était destiné qu’à une frange minime de la population. Car elles sont très nombreuses les familles en souci.
L’administration française ne facilite pas la démarche et sans aides humaines, vous pouvez vite avoir envie d’abandonner avant de commencer .
Un conseil: Rapprochez-vous du CCAS de votre commune qui pourra vous mettre en relation avec une assistante sociale.
Faites une demande légale ici: https://www.demande-logement-social.gouv.fr/index
Mettez vos papiers en ordre. Il vous sera demandé une multitude de documents et c’est là aussi l’incongruité du système. On ne va pas parler ici des Ukrainiens, non on ne va pas en parler 😉 Cela dépasse mon domaine de compétences et je ne saurais être objective!
Mais pour une famille lambda, vous devrez fournir des documents jusqu’à vous mettre à nu ou presque!
Un bémol: Un logement social est très vite catalogué comme un logement « pour la classe d’en bas »: Pas de climatisation, pas de meubles, pas d’accès à la piscine… » Alors qu’il serait tellement plus simple de laisser les locataires s’arranger entre eux: Le meilleur exemple, le nôtre: Lorsque la personne qui a libéré notre appartement est partie, elle a du enlever tous ses meubles, cuisine équipée, tringles, étagères… et ne laisser qu’un évier dans l’appartement. De fait, lorsque nous sommes arrivées, nous avons trouvé presque l’entièreté de sa cuisine toute neuve dans le local poubelle! Et avons du tout réaménager. Et cela coûte cher!
Généralement un bloc de logements est compartimenté en 3 sections: les propriétaires, les locataires et les locataires sociaux. Mauvaise note aux résidents qui font grimper la mauvaise réputation des logements sociaux.
Voilà ce qu’on a trouvé en arrivant, et voilà ce qu’on a décidé de faire avec une copine après avoir appelé les encombrants:
On étaient fières de nous, mais après une semaine, ça recommençait. Pas cool.
Un immense merci à Séverine et Vincent, nos amis, sans qui je serais encore entrain d’essayer de comprendre les plans Ikéa, et à notre Mamouchka d’amour qui a rendu cet aménagement possible.
Un immense merci à mes filles Ilona et Brooke qui ont vécu cette aventure avec humour et résilience.
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Le mot de la fin:
MERCI, merci la Vie, merci l’Univers, merci à l’Humanité bien présente dans notre commune.
Grâce à vous, grâce à nous, nous repartons du bon pied. Brooke pourra continuer d’être scolarisée dans son établissement qui l’a accueillie à bras ouverts avec son fauteuil. Elle peut déambuler avec son fauteuil dans un logement où elle ne rase pas les murs. Ilona et moi reprenons le travail avec envie et motivation pour vous apporter tous les jours votre dose de positif au sein du JDBN, et si vous aussi, vous êtes dans une situation houleuse où vous avez besoin de réconfort ou d’aide tout simplement, vous pouvez nous écrire à ecrireaujdbn@gmail.com, nous nous ferons un plaisir de tenter de vous épauler du mieux que nous pouvons.
L’amour grandit lorsqu’il est partagé.
Sophie Denis.
Remerciements:
Mamouchka, Ilona, Brooke, Nini, Séverine, Vincent, Sébastien Leroy, David Konopnicki, le Département des Alpes Maritimes, le CCAS de Mandelieu, Agis06, Unicil, Paloma et sa famille, Titiart Photographe, Gilles Malinconi, Olivier Lesaint, Eliane, Frédéric, Marine, Fanfan, Audrey, Thibault, Christelle, David, Fabien, Amélie, Olivia, Martine, Jacqueline, Lola, Yanis, Joli Papa, Ophélie, Stéphanie, Amandine, Aline, Sophie, Anita, Virginie, Richard, Anne, Royal Phoenix, Carole, Valérie, Marie-Hélène, Claire, Carole, Natacha, Laetitia, Laura, Emmanuelle, Sin Dy, Damien, Joe, Dominique, Malika, Anne, Jean-Claude… et bien d’autres… qui nous ont soutenu tout du long.
Je reviens très vite avec un article sur mon immersion au Monoprix de Mandelieu qui m’a accueillie tout le mois d’Août. Une expérience haute en couleurs, une belle leçon de self-control, de lâcher-prise, d’humanité, d’humilité et beaucoup d’humour.
On vous aime.
source: JDBN – crédits photos: Titiart Photographe – @sophiedenis