Aujourd’hui je vais vous raconter une histoire qui me tient à coeur pour la bonne et simple raison que c’est la mienne.

Par avance je remercie tous nos lecteurs, énergie essentielle du Journal des Bonnes Nouvelles qui nous poussent chaque jour à rester positifs. Vous êtes l’âme de notre média, vous nous encouragez chaque jour à nous dépasser pour vous donner la pêche.

Il ne s’agit pas ici de faire le procès d’une Administration qui ne fonctionne pas mais plutôt de vous raconter, comment malgré le Tsunami qui nous tombe dessus, nous avons décidé, mes deux filles et moi de rester positives.

Nous sommes arrivées à MANDELIEU LA NAPOULE en 2013 avec la ferme intention de jouir de la vie douce qu’offre la Côte d’Azur.

Tout n’est que calme et volupté pendant 8 ans.

En Juillet 2017, ma petite fille Brooke, alors âgée de 8 ans loupe la marche de la terrasse et tombe. Ses hurlements nous terrifient mais surtout nous interloquent. Comment, en tombant de 30 cm, peut-elle souffrir à ce point? Les pompiers arrivent très vite et les urgences nous annoncent qu’elle s’est cassée le tibia, le périnée et l’omoplate!

Stupéfaction. On nous dit alors très maladroitement que c’est surement très grave, que Brooke souffre probablement d’un cancer des os ou d’une myopathie… 

Ce diagnostic n’étant pas avéré, nous nous mettons en quête de trouver de quoi ma fille souffre.

Après 8 mois de recherches à Nice, Marseille, Monaco, l’hôpital Trousseau à Paris lâche son verdict: Brooke souffre d’une ostéogenèse imparfaite, autrement appelée la « maladie des os de verre. » Elle fera dès lors preuve d’une force et d’une résilience incroyable en cumulant à ce jour 19 fractures.

Moi qui n’aimais pas les papiers, je plonge dans l’Univers obscur de l’Administration: MDPH, CAF, MSD, CCAS etc…

On ne lâche rien et on avance.

Brooke est acceptée dans un collège adapté aux fauteuils, elle commence un traitement lourd à l’hôpital 2 fois par an, nous prenons un abonnement aux kinés 3 fois par semaine, elle se pique aussi tous les soirs aux hormones de croissance et jamais ne se plaint.

Ma situation financière s’en ressent et je décide de demander un logement social en 2019 doublé d’un logement Handicap 06.

Entre mes consultations de coaching et le JDBN, je me dis que c’est une poire pour la soif et que c’est plus prudent, le temps d’assoir ma légitimité de chef d’entreprise.

En 2021, Ilona ma première fille rejoint la fabuleuse aventure du JDBN en devenant Community Manager dans le cadre de son BTS de communication. 

Tout semble avancer dans le bon sens malgré notre attente d’un logement qui dure maintenant depuis plus de 3 ans.

En Janvier 2022, nous sommes averties que notre propriétaire va récupérer son logement pour y vivre une retraite paisible.

Branlebas de combat: Nous rappelons toutes les administrations, nous nous mettons en relation avec le maire de Mandelieu et de le Maire de Cannes. 

Liste des réponses récurrentes: « pas de logement, c’est pas moi qui décide, c’est le Préfet, on ne vous oublie pas (!), vous gagnez trop pour un logement social (ce qui n’est plus le cas depuis que le JDBN a été piraté en mai…non, non, on a pas la poisse lol)… »

Et nous y voilà: La date de fin de bail arrive le 27 Juin et nous ne sommes toujours pas en capacité d’intégrer un logement dans le privé car je vous rappelle qu’il faut produire un salaire 3 fois supérieur au montant du loyer et à ce jour, je n’ai encore rencontré aucune maman solo en capacité de le faire.

Nos demandes sont restées vaines et dans 6 jours, nous aurons la chance et le stress d’être accueillies chez ma mère qui possède une maison dans les hauteurs du Var. Une chance parce qu’on est bien entourées, un stress parce qu’aucune de mes filles ne pourra suivre sa scolarité si nous ne sommes pas relogées très rapidement. Et la maison de ma mère n’étant pas extensible, nous savons toutes que cette situation ne peut-être que temporaire.

Alors aujourd’hui, j’avais envie de vous dire: « A pensée positive, résultat positif ». Nous ne connaissons pas encore l’issue de notre aventure mais nous ne lâcherons rien.

Beaucoup de familles se retrouvent dans notre situation. Je le sais car nous avons eu beaucoup de soutien moral depuis le début de nos pérégrinations.

Notre situation a besoin de pensées positives, ce sont des ingrédients magiques. Nous devons purger nos pensées et nos paroles de tous les tracas et éléments négatifs qui ralentissent la réalisation de nos désirs. Nous gardons le moral et nous efforçons de formuler des affirmations positives.

En conclusion, j’aimerais vous dire que les miracles existent et que la solution est déjà là.

Ne jamais perdre espoir et cultiver l’Amour est la clé.

Je ne manquerai pas de vous informer de la suite des évènements, et si vous aussi, vous rencontrez des problèmes similaires, vous pouvez nous écrire sur ecrireaujdbn@gmail.com , nous sommes devenues des pros des casse-tête administratifs 😉

Bon été à toutes et à tous!

Sophie, fondatrice du JDBN

source: JDBN – crédits photos: @Sophie Denis @titiartphotographe