Le Mardi 18 Juin, je ne suis pas partie commémorer l’Appel du 18 Juin prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940. Mon sens patriotique s’est effacé pour un moment hors du temps, hasard du calendrier s’il en est, pour laisser la place à une rencontre extraordinaire.
Extraordinaire, parce que le Père George est un être extraordinaire. D’une simplicité et d’une sagesse rares, qualités que l’on ne trouve généralement que chez les êtres très instruits spirituellement.
Mon métier de « sorcière bien aimée » m’a souvent torturé au point de douter de ma foi, bravant le quotidien parsemé de personnes en détresse ou dans un questionnement légitime.
Le Monde actuel, très anxiogène, m’a clairement donné l’envie de me rapprocher du Divin pour trouver la force de continuer, d’élever mes filles, de donner du sens, de développer le JDBN…
J’avais déjà entendu parler du Père George grâce à deux amies Audrey et Karine qui vivent près de moi ici dans le Sud de la France et qui m’avaient conseillée d’aller à sa rencontre. Je les embrasse et les remercie du fond du coeur.
Par chance, Le Père George officie à Saint-Laurent du Var, tout près de chez nous.
RDV pris (2 mois d’attente), mes filles et moi partons à sa rencontre.
Ilona n’avait pas spécialement envie de venir, je l’ai un peu forcée, et Brooke a suivi le mouvement sans convictions particulières non plus.
Arrivée au prieuré, Ilona décide de ne pas venir, évidemment je respecte sa décision et évidemment je culpabilise un peu de l’avoir poussée… et Brooke rentre avec moi dans la chapelle.
Le Père George nous reçoit. Il se tourne d’abord vers Brooke et lui demande: « Penses-tu avoir besoin de moi? » Brooke répond: « Je ne sais pas trop… » Le Père George dit alors: « Alors tu as raison. Tu n’as pas besoin? c’est très bien ainsi. »
Arrive mon tour où le Père George me demande juste de m’assoir et de lui dire brièvement pourquoi je viens. Je réponds que je me sens fatiguée, un peu désabusée et que je pense avoir clairement besoin d’ancrage. Je ne sais pas du tout à quoi m’attendre. Brooke reste dans la pièce avec nous et le Père George commence. Il se place à côté de moi, un peu en retrait, presque derrière moi, place sa main sur ma tête, m’explique ce qu’il va faire et commence à prier.
Je ne comprends pas tout, il parle en français, en latin, hausse la voix, baisse le ton, j’entends devant lui de l’eau qui bout, des sifflements, je ferme les yeux et me concentre sur un mantra que je répète souvent pour lâcher prise et ne pas essayer d’être dans le contrôle comme je fais trop souvent.
Une sérénité m’envahit, j’oublie le temps, l’endroit, la cause. Et il arrête. Et c’est fini. Je me lève de ma chaise un peu sonnée, Brooke me sourit et j’explique au Père George qu’Ilona est dehors et qu’elle ne souhaite pas venir. Il me répond tout naturellement: » Quand elle aura envie, elle viendra, il ne faut jamais forcer personne. »
Et nous voilà reparties à la maison. Le lendemain je devais donner une interview à une autrice, cela se passe plutôt bien mais je sens la fatigue et je me rends compte au bout d’une heure que j’ai oublié d’appuyer sir le bouton « enregistrer »! Grosse déception et agacement des deux parties. On reporte le RDV et je m’allonge. Je crois que je n’avais pas aussi bien dormi depuis des lustres. je pense qu’il fallait que je prenne le temps de prendre le temps.
Comme par magie, dans les jours qui ont suivi, j’ai retrouvé du dynamisme, la peur de la page blanche s’est estompée un peu, j’ai repris goût à manger sainement, à faire la cuisine, à promener Paco sans penser que je perdais mon temps comme souvent quand je suis débordée de travail. j’ai aussi entendu le téléphone sonner à des fréquences plus soutenues pour m’offrir des contrats de publication, des accords commerciaux pour le JDBN, des RDV de voyance etc…
Ma culpabilité de prendre du temps pour moi et d’aller nager est partie en enfer 😉
Je me sens vraiment mieux. Mes filles le ressentent. Je suis aux anges 😉
Parce qu’il est bien ici question d’Enfer et de Paradis. Cet entretien magique m’a conforté dans ma croyance que la Loi d’Attraction est la base de tout. Vous pensez Positif, vous attirez du Positif, vous pensez Négatif, vous attirez du Négatif.
Je n’en dirai pas plus sur mon expérience car elle demeure très intimiste.
En revanche je ne peux que vous conseiller de lire l’ouvrage excellent de Julie Klotz et de regarder l’interview passionnante de Philippe Ferrer dont les liens suivent cet article.
Je ne suis pas étonnée d’appendre que des gens du Monde entier viennent consulter le Père George ici, à deux pas de chez nous. J’en mesure la chance. Et j’y retournerai très bientôt. C’est un mélange de nettoyage énergétique couplé d’une expérience paranormale qui défie les connaissances actuelles.
Si vous en ressentez le besoin, n’hésitez pas une seconde.
Toutes mes bonnes ondes vous accompagnent. Bon week-end. Sophie
L’interview de Philippe Ferrer:
Avant de devenir prêtre, le Père GEORGE de Saint Hirst a été militaire, conseiller auprès d’hommes politiques et a même dirigé une exploitation agricole sur l’île de la Dominique. C’est à 45 ans, lors d’une expérience de mort imminente, qu’il a eu la Révélation du Christ. Tournant majeur dans sa vie, qui va être accompagné de sa rencontre avec Monseigneur Luke Amadeo aux Antilles qui va le former pour devenir prêtre exorciste au sein de l’Église vieille-catholique romaine. En 2004, le Père George de Saint Hirst installe l’Ordre apostolique de Saint Jean à Saint-Laurent-du-Var, consacré à l’exorcisme, où il va recevoir plus de 1000 souffrants par an. En 2018, il sort avec la journaliste Julie Klotz, « L’Exorcisme – Guérison des maladies de l’âme », préfacé par le Dr Yann Rougier, neuropsychiatre qui vient apporter son œil scientifique à la pratique de l’exorcisme (éditions Guy Trédaniel). Journaliste et auteure, Julie Klotz écrit dans les domaines des spiritualités, des religions, de la psychologie, des neurosciences, dans le but de participer à une évolution des consciences. Elle travaille pour le magazine « Inexploré » de l’INREES et « Le Monde des religions ». Elle a collaboré à plusieurs livres dont « Voyage aux confins de la conscience » de Sylvie Déthiollaz (éditions Guy Trédaniel), sur les états modifiés de conscience, ou encore « D’Un Monde à l’autre » de Nicolas Hulot et Frédéric Lenoir (éditions Fayard).
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