Consommez moins de viande et de produits laitiers
Limitez la consommation de viandes dites « rouges » (bœuf, agneau, mouton, porc, gibier, canard, bison…)
Evitez les produits transformés tels jambon, saucisses, bacon, hot dogs et conserves.
Préférez les viandes dites « blanches » comme le poulet, la dinde ou les poissons.
Exigez des produits certifiés bio et éco responsables
C’est à dire consommez des produits garantis sans antibiotiques ni hormones de croissance.
Choisissez des produits issus d’une pêche raisonnée
Limitez votre consommation aux poissons ayant une faible teneur en mercure et qui sont pêchés à l’état sauvage.
Evitez tout ce qui provient de fermes piscicoles… beurk !
Choisissez les poissons les plus riches en acides gras polyinsaturés omega 3 EPA/DHA… c’est à dire les poissons issus des mers froides.
Evitez les modes de cuisson à chaleur sèche
La cuisson au four, le grill, la rôtissoire favorisent la formation de substances cancérigènes ; préférez les modes de cuisson à chaleur humide.
Faites le plein d’énergie avec les protéines végétales
Dès que possible, remplacez les protéines carnées par des protéines végétales. Les arachides, les graines, les haricots, les pois, les lentilles et les céréales complètes sont une excellente source de protéines. Toutes les plantes contiennent des protéines… même le céleri ! Garanti !
Glissez des fruits et légumes frais dans votre assiette
N’oubliez pas de consommer à chaque repas des fruits et des légumes frais ! Miam !
Passez-vous de viande au moins une fois par semaine
Super idée à tous points de vue… Votre santé, l’environnement et les animaux vous diront merci !
SITE OFFICIEL
Traduit de l’anglais par Geraldine Guillier en exclusivité pour le Journal des Bonnes Nouvelles.
Géraldine exerce la profession de professeur d’anglais depuis seize ans.
C’est une couverture car en réalité, elle est passionnée de mots, français et anglais.
Elle en lit, en écrit, en traduit et passe une grande partie de son temps à essayer de
les faire swinguer à l’aide de son stylo.
Elle devrait être depuis longtemps interdite de brocante et de vide greniers comme
Elle aime avoir les mains dans l’essence de térébenthine, les gravures de mode des
années 20, les cheveux de son fils ou les poils de sa chienne et de son chat.
MA CONTRIBUTION AU JDBN
Je suis très fière d’apporter par la traduction un coup de main au JDBN, qui a
le courage de nous montrer l’existence par le versant ensoleillé.
C’est une belle et élégante démarche.
« Ce n’est pas parce que la vie n’est pas élégante qu’il faut se conduire comme elle».
Suggestion de lecture:
Bon appétit ! de
Depuis la crise de la vache folle, notre pays se targue d’avoir une des meilleures viandes au monde et d’être à la pointe de la sécurité alimentaire. Le message des industriels de la viande se veut clair et rassurant : « La viande est tracée et contrôlée de la fourche à la fourchette. » Les Français peuvent savourer en paix… Et cela tombe bien, chacun d’entre eux consomme en moyenne 92 kg de viande par an. L’envers du décor est beaucoup moins idyllique. Depuis quelques années, plusieurs rapports des inspecteurs vétérinaires européens, de la Direction générale de l’Alimentation (DGAL) ou encore de la Cour des comptes tirent la sonnette d’alarme. Abattoirs non conformes, matières fécales visibles sur les carcasses, manque de prélèvements, détournement de la loi au profit de l’abattage halal et casher plus économique, remballe, baisse du nombre de vétérinaires d’Etat, absence de sanctions… Pendant un an, Anne de Loisy a interviewé les acteurs-clés de la filière. Son enquête met au jour les conséquences de ce manque d’hygiène et de contrôles : des intoxications alimentaires qui touchent plus particulièrement les jeunes enfants et les personnes âgées.
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