Alerte au pollen qui fait son grand retour cette semaine !
Les allergies sont considérées comme le nouveau mal du siècle. Les allergies ont encore de beaux jours devant elles. Pollen, crustacés, gluten, arachides (…), la liste des allergènes n’a jamais été aussi longue. Et preuve que ce phénomène prend de l’ampleur, ces troubles affectent pas moins de deux millions de personnes en France. Un chiffre qui tend à augmenter puisque d’après les spécialistes, 50 % de la population pourrait en être touchée d’ici 2050 contre 4 % en 1960. Comment explique-t-on une telle recrudescence du phénomène ?
Les causes des allergies sont multiples, à commencer par des facteurs génétiques. Un terrain atopique (hypersensibilité génétique aux allergènes), favoriserait l’apparition d’intolérances. Une femme enceinte qui déclenche une allergie pendant sa grossesse peut la transmettre in utero à son enfant. Mais outre ces prédispositions génétiques, les chercheurs se penchent sans surprise sur des origines environnementales. Prenons le pollen. C’est devenu un sujet récurrent dès l’arrivée des beaux jours. Ces manifestations allergiques sont amplifiées par la pollution de l’air et l’augmentation des températures, notamment en ville. Au contact des polluants atmosphériques, les grains de pollen aggravent leur potentiel allergisant, un mauvais cocktail pour les voies respiratoires.
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Le changement de mode vie pointé du doigt
Par ailleurs, le changement des modes de vie y est aussi pour quelque chose. Aujourd’hui, le système immunitaire est devenu un véritable bouclier, fortifié à coup d’antibiotiques, de vaccinset de nouvelles précautions d’hygiène. Selon les spécialistes, un enfant élevé dans une ferme est moins exposé aux problèmes d’allergies qu’un enfant élevé en milieu urbain. De plus, on remarque que la diversification alimentaire, l’ingestion de produits industrialisés, d’additifs ou les nouvelles tendances alimentaires comme les insectes, sont autant d’agents susceptibles de développer ces allergies.
Même si leur nature varie selon les habitudes alimentaires des pays, l’organisme réagit toujours de la manière suivante : il identifie les protéines ingérées comme étant nocives et produit, comme dans le cas d’une maladie virale ou bactérienne, des anticorps. Il libère des substances chimiques que l’on appelle histamines (molécules sécrétées par les globules blancs) responsables des symptômes allergiques. Ces derniers vont du simple mal de ventre à l’œdème de la gorge en passant par l’eczéma. Et, si certains aliments provoquent plus de réactions que d’autres c’est parce qu’ils contiennent des protéines allergènes souvent résistantes à la cuisson et auxquelles certaines personnes sont plus sensibles que d’autres.