Coucou,

« Que la nourriture soit ta pharmacie et que ta pharmacie soit ta nourriture »… Amen ? Et bien, ça dépend. Si vous avez des allergies ou des intolérances à certains aliments, votre organisme peut vous le faire payer très cher.

Vous êtes nombreux à m’écrire à ce sujet qui vous empoisonne au quotidien, mentalement et physiquement. Ces désagréments peuvent s’ajouter les uns aux autres et finir par sérieusement affecter votre bien-être et votre joie de vivre. Fatigue, confusion, constipation, ballonnements, éruptions cutanées ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres que je lis quotidiennement dans les messages et les commentaires que vous m’adressez.

De nombreux facteurs peuvent être à l’origine de ces inconforts mais l’un des plus faciles à identifier provient de notre alimentation. C’est par là que j’ai attaqué le problème quand je me sentie épuisée brutalement l’an dernier et que j’ai connu des petits désagréments peu ragoûtants… Comme d’habitude, j’ai sorti ma pipe de Sherlock Holmes et je suis allée consulter mon médecin holistique. Une simple prise de sang plus tard, j’ai appris que je souffrais de plusieurs intolérances alimentaires. Dieu merci, il ne s’agit pas d’allergies.

Comment faire le distinguo entre intolérance et allergie ? Et question sans doute encore plus cruciale, comment changer son alimentation afin d’éviter les aliments indésirables ? Voici la raison pour laquelle nous sommes réunis en ce jour mes amis. C’est parti, mon Kiki !

 

Quelle différence entre allergie et intolérance alimentaire ?

Allergie alimentaire : On peut parler d’allergie alimentaire quand le système immunitaire reconnaît -par erreur- une protéine bien spécifique appartenant à un aliment bien spécifique comme une menace pour l’organisme et envoie un bataillon entier de globules blancs pour l’attaquer. Quand la protéine pénètre le système digestif, l’organisme sécrète alors un anticorps – l’immunoglobuline E -. Et le processus allergique est lancé.

Les différentes réactions allergiques peuvent varier en intensité et nature : elles peuvent être d’ordre cutané (picotements au niveau de la bouche, oedème des lèvres, de la langue, du larynx ou du visage entier), d’ordre digestif (nausée, crampes, vomissements, diarrhée) ou respiratoire. Les cas les plus graves provoquent un choc anaphylactique qui doit être traité immédiatement.

Parmi les allergènes alimentaires les plus courants, on trouve le lait de vache, les fruits à coque (amandes, noisettes, noix du Brésil, cajou, pécan, macadamia, pignons de pin, noix, pistaches) les cacahuètes, les œufs, les fruits de mer, les coquillages, le soja et le froment… Les huit salopards, en gros !

Intolérance alimentaire : la plupart des réactions sont en fait davantage liées à une intolérance qu’à une allergie avérée. Contrairement au cas d’une allergie, il est donc possible de manger en petites quantités de ces aliments sans trop de dommages. Bien que moins graves que les allergies qui déclenchent une réaction brutale du système immunitaire, les intolérances alimentaires peuvent provoquer des douleurs articulaires, des troubles digestifs, des migraines, de l’eczéma, des sinusites… entre autres désagréments.

L’intolérance alimentaire la plus répandue est l’intolérance au lactose contenu dans le lait de vache. Si vous êtes intolérant, votre organisme a du mal à sécréter l’enzyme lactase, nécessaire à la fragmentation du lactose. D’où les ballonnements, gaz et diarrhées occasionnés. Mais dans ce cas-là, rappelons que le système immunitaire reste en dehors du coup.

Parmi les autres intolérances courantes, on trouve les intolérances au gluten (contenu dans le froment, l’avoine, l’orge, le seigle…) aux solanacées (tomates, poivrons, aubergines, pommes de terre, baies de Goji) aux œufs, à l’alcool et aux aliments riches en fructose comme le miel, les raisins, les pommes, les poires, les mangues, les pastèques, le sirop d’agave ou encore le sirop de maïs.

 

Comment savoir si l’on souffre d’une allergie alimentaire ?

En cas de soupçon, le médecin prescrit une prise de sang ou effectue un test cutané.

Test cutané : on place une infime quantité de l’aliment suspect sur l’avant bras u le dos du patient . On pique ensuite la peau à l’aide d’une aiguille épidermique pour permettre à l’aliment de pénétrer la barrière cutanée. En cas d’allergie, une réaction cutanée apparaît.

Test sanguin : Un prélèvement est effectué et envoyé au laboratoire d’analyses qui va mesurer le taux d’immunoglobuline au cours de chaque exposition aux aliments suspects. 

Ces tests n’étant pas fiables à 100%, il est toujours bon de s’entretenir avec son médecin sur son historique familial et sur l’étendue des symptômes rencontrés.

 

Comment savoir si l’on souffre d’une intolérance alimentaire ?

Si les symptômes dont vous souffrez font suspecter une hypersensibilité ou une intolérance à un ou plusieurs aliments, on préconise généralement un régime d’évitement des dits aliments pendant 14-21 jours. Ils sont ensuite réintroduits progressivement un à un. Ne pratiquez jamais cette méthode en cas d’allergie au risque de développer une réaction pouvant mettre votre vie en danger.

Si le régime d’évitement ne donne pas de résultats suffisamment probants on peut procéder à un test respiratoire à l’hydrogène qui déterminera une intolérance au lactose ou une mauvaise métabolisation du fructose.

 

Quelles sont les alternatives aux allergènes alimentaires les plus courants ?

Arachides et noix : graines de tournesol et graines de courge provoquent rarement des réactions allergiques, contrairement aux graines de sésame. Margarine et graines de courges sont des alternatives intéressantes d’un point de vue nutritionnel.

Lait de vache et lait de soja : Il existe sur le marché tout un panel d’alternatives à base d’amandes, de riz, de chanvre, de noix de coco, d’avoine et de graines de lin.

Oeufs:Les graines de chia et les graines de lin peuvent facilement se substituer aux œufs en cuisine. Vous pouvez aussi acheter des produits de la marque Ener-gee.

Froment : Des galettes de riz aux pains sans gluten en passant par les pâtes au quinoa, on peut désormais se passer du froment sans tourment !

Fruits de mer et coquillages : haricots secs, lentilles, graines et de nombreux autres légumes sont riches en protéines et fournissent de bonnes alternatives d’un intérêt nutritionnel égal.

Si la source de vos petits soucis provient de vos aliments, ça vaut vraiment le coup de les identifier et de les bouter hors de la cuisine une bonne fois pour toutes ! Et qui sait ? Vous pourriez même prendre goût à votre nouveau régime et retrouver l’envie de croquer la vie à pleines dents !

Paix et savoureuses alternatives,

Kris

 

LIEN DE L’ARTICLE EN ANGLAIS

 

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Géraldine exerce la profession de professeur d’anglais depuis 17 ans.

C’est une couverture car en réalité, elle est passionnée de mots, français et anglais.

Elle en lit, en écrit, en traduit et passe une grande partie de son temps à essayer de

les faire swinguer à l’aide de son stylo.

Elle aime avoir les mains dans l’essence de térébenthine, les gravures de mode des

années 20, les cheveux de son fils ou les poils de sa chienne et de son chat.

 

MA CONTRIBUTION AU JDBN

Je suis très fière d’apporter par la traduction un coup de main au JDBN, qui a

le courage de nous montrer l’existence par le versant ensoleillé.

C’est une belle et élégante démarche.

« Ce n’est pas parce que la vie n’est pas élégante qu’il faut se conduire comme elle».

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