Les professionnels l’assurent : le taux de sucre d’un melon charentais « jaune » (c’est la couleur de sa peau qui le distingue du charentais « vert ») est garanti. En revanche, sa maturité peut varier. Pour l’apprécier, plusieurs indices viennent à la rescousse du consommateur avisé.
D’abord, le soupeser. Sa densité augmentant avec le temps, plus il est mûr, plus son poids augmente. Ensuite, observer la base du pédoncule, la petite queue qui dépasse. Elle doit présenter une cicatrice. On dit alors que le pédoncule est « déhiscent ». On peut enfin le humer : plus le melon est mûr, plus il dégage de parfums.
Inutile de regarder le « cul » du melon
Conseil de pro : inutile en revanche de regarder au « cul » du fruit pour repérer les aréoles les plus larges. On disait autrefois qu’elles permettaient de distinguer un melon femelle, réputé plus goûteux. « Une fausse croyance de nos pères », corrige Vincent Rouleau, producteur en Vendée : « Il n’y a pas de fruit mâle ou femelle. Un melon est toujours issu de la fécondation d’une fleur femelle. S’il y a une différence de diamètre dans l’aréole, elle tient à la variété. »
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