Sophie Lacoste, Rédactrice en chef de Rebelle-Santé vient de sortir un indispensable: L’encyclopédie de Santé Naturelle aux Éditions Trédaniel.

Elle réunit dans cette encyclopédie tout ce qui lui semble pertinent pour que chacun devienne le plus autonome possible en matière de santé. Bien entendu, l’idée n’est aucunement de remplacer les médecins, mais de prévenir un maximum de soucis et de répondre, de manière simple, aux petits maux de tous les jours. Soigner un rhume, calmer des douleurs articulaires, prévenir les infections urinaires, éviter un bouton de fièvre, dormir sur ses deux oreilles… Denombreux problèmes peuvent trouver leur solution de manière simple, rapide et peu onéreuse.

Dans ce guide de référence, vous découvrirez :

• Les remèdes : de l’acérola au zinc, ce qu’ils peuvent soigner ou soulager.

• Les indications et symptômes : de l’acné au zona, comment les traiter.

• Les différentes pratiques, techniques et thérapies : de l’acupression au yoga, comment elles vous aident à recouvrer la santé.

Un livre pratique à toujours garder à portée de main !

Étant moi-même confrontée au Mal de Dos (station assise devant mon ordi, manque de musculature, mauvaise posture…), je me suis penchée sur les solutions proposées par Sophie Lacoste. Je vous les livre ici. Testez-les et donnez-moi vos retours!

 » En se redressant, il y a quelques millions d’années, l’être humain a choisi de mettre sa colonne vertébrale à rude épreuve… Durant toute la vie, elle doit garantir deux fonctions majeures : la stabilité et la mobilité du « tronc ». » (Sophie Lacoste)

Tout d’abord, comprendre les indications et symptômes:

Jour après jour, la colonne vertébrale nous permet de nous plier, de nous redresser, elle supporte des poids, des différences de pression, et doit s’adapter.
La colonne est un enchaînement de vertèbres, 24 au total. Les 7 premières vertèbres sont appelées « cervicales », les 12 suivantes « dorsales », et les 5 les plus basses « lombaires ». Ces dernières, situées en bas du dos, sont bien plus grosses que les autres car elles doivent supporter des charges plus lourdes. Entre chaque vertèbre, il y a ce qu’on appelle un « disque intervertébral », dans lequel un noyau mobile se déplace au gré de nos mouvements. Et le tout, vertèbres et disques, est maintenu grâce à des réseaux de ligaments et de muscles.

En temps normal, chaque changement de position entraîne un mouvement de la colonne vertébrale. Les muscles et les ligaments se tendent ou se relâchent, les noyaux des disques intervertébraux se déplacent, de façon à maintenir l’équilibre. Par exemple, si vous vous penchez en avant, votre colonne se courbe et certains noyaux vont glisser vers l’arrière pour compenser. Ils agissent un peu comme des « amortisseurs ». Parfois survient un lumbago, une douleur violente ressentie dans la région lombaire : en général, un faux mouvement ou une mauvaise position en est à l’origine. Le noyau d’un disque ne reprend pas sa position initiale, ou bien le disque fait saillie sur un nerf rachidien, déclenchant la fameuse hernie discale. Cette hernie peut alors comprimer le nerf sciatique et la douleur se prolonge dans la jambe… parfois jusqu’au bout des orteils. Les douleurs ligamentaires ou musculaires, causées elles aussi par un effort ou une mauvaise position, peuvent se manifester à tous les niveaux du dos : muscles et ligaments, soumis à de trop fortes tensions, se contractent, se tordent… Les excroissances osseuses sont également sources de douleurs car elles viennent appuyer sur des nerfs voisins de la colonne ; l’arthrose des disques, elle, entraîne douleur et raideur : les amortisseurs s’usent… Le mal de dos a donc mille et une bonnes raisons de se manifester. Pourtant, avant d’en arriver aux traitements médicamenteux anti-inflammatoires, infiltrations ou même, en dernier recours, à la chirurgie, vous pouvez mettre en place une stratégie efficace pour sauver votre colonne.

• Se tenir « correctement »
La position debout impose une forte pression sur les disques. Dos droit et tête relevée, chaque mouvement est bien compensé. Mais lorsque l’on relâche son attitude, l’équilibre bascule. La colonne se courbe, les disques se décentrent, les muscles compensent… C’est au niveau lombaire, où la charge est la plus lourde, que surviennent généralement les dégâts. La position assise est également très importante, d’autant plus qu’elle est souvent maintenue des heures durant. Les fesses doivent être plus hautes que les genoux, le dos droit, ou appuyé contre un dossier qui soutient la courbure de la colonne. Pas de jambes croisées, de jambes pliées ou de fléchissement de la tête vers l’avant : chacune de ces positions pince les disques. Le mouvement étant à la base de la vie de votre colonne vertébrale, de mauvaises positions trop longtemps figées engendrent une usure prématurée des disques. Ne restez pas statiques des heures durant, pensez à vous lever, à marcher, à bouger. La sédentarité est l’une des pires ennemies de votre colonne vertébrale. Marche et natation, par exemple, sont deux exercices physiques doux tout à fait indiqués pour prendre soin de votre dos.

• Bien choisir son lit
Ne pas souffrir du dos implique de laisser à sa colonne vertébrale le temps nécessaire pour vraiment se reposer. D’où l’importance de dormir sur un bon lit : un lit qui compense les ondulations corporelles. Le matelas, ni trop mou ni trop ferme, doit respecter les courbures du corps sans pour autant que l’on s’enfonce dedans. Peu importe qu’il soit à ressorts ou en mousse de latex, pourvu qu’il soit suffisamment épais. Quant au sommier, les lattes sont bienvenues car elles réagissent isolément en fonction des pressions. Votre lit doit aussi être assez haut. Assis au bord du lit, vos fesses ne doivent pas être plus basses que vos genoux (pour éviter une bascule arrière du bassin qui pince les disques). Et avec un lit haut, l’effort musculaire pour se mettre en position debout est bien moins intense.

• Des efforts bien répartis
Évitez de vous pencher en avant pour soulever un carton ou même des sacs à provisions ! C’est souvent en se relevant de ce genre de position que l’on se coince. Pour porter des charges lourdes, commencez par fléchir les genoux au maximum. Faites travailler vos jambes au lieu de mettre tout le poids sur votre dos.

14 Solutions naturelles:

Pour vous éviter de chercher, je vous donne les liens des ingrédients que je privilégie pour leur provenance et leur qualité, vous n’avez qu’à cliquer sur les titres. Mais libre à vous de vous procurer les produits où vous le jugez bon pour vous. Certaines techniques vont peut-être vous sembler superflues mais testez-les, et après vous nous direz;) Il n’y a aucun effet secondaire, et au mieux, cela va vraiment vous soulager.

Baume de Sébastopol
Massez la zone douloureuse avec ce baume de Jean Raillon à l’efficacité anti- inflammatoire exceptionnelle.

• Cataplasme de farine d’avoine
Délayez quatre cuillerées à soupe de farine d’avoine dans un demi-litre d’eau. Faites cuire à feu doux jusqu’à obtenir une bouillie fluide. Laissez tiédir et appliquez en cataplasmes sur la zone douloureuse jusqu’à refroidissement, renouvelez au besoin trois fois par jour.

• Cataplasme de poireaux
Faites cuire quelques poireaux dans de l’eau pendant 20 minutes. Laissez tiédir et appliquez en cataplasmes trois fois par jour sur les endroits douloureux jusqu’à refroidissement.

©pixabay

• Bouillotte de grains de blé bouillis
Faites bouillir, pendant une demi-heure, 1 kg de grains de blé dans 3 litres d’eau et égouttez. Enveloppez les grains chauds dans une double épaisseur de serviette éponge et appliquez-la sur la peau en prenant garde de ne pas vous brûler.

• Point d’acupression           
À une bonne largeur de main au-dessus de la malléole interne, le long du tibia, mais sur la chair, lorsque vous passez le pouce, vous repérez facilement un endroit douloureux. C’est là le point à masser qui se nomme « la réunion des 3 yins ». En position assise, en vous penchant en avant, faites-vous masser ces 2 points sur les 2 jambes pendant 1 minute. Vous devez sentir une douleur, mais sans exagérer. Redressez-vous alors très lentement.

©capture internet

• Marrons

Comme pour soulager les rhumatismes, on peut mettre 1 ou 2 marrons dans ses poches, en automne, pour éloigner lumbago et sciatique.

©pixabay

• Trois tours de ficelle ou de lin
Mettez trois tours de ficelle de lin autour de vos reins pour soulager la douleur. C’est un remède venu des campagnes. Vous pouvez aussi nouer une gerbe de lin autour de vos reins.

©capture amazon

• Deux tours de ficelle de chanvre
Le « truc » ci-dessus est aussi valable avec de la ficelle de chanvre. Vous pouvez aussi mettre 2 ou 3 tours de ficelle de chanvre (sans jamais serrer) en bracelet pour les douleurs aux mains, en collier pour le torticolis. L’effet antidouleur est surprenant.

©capture amazon

• Feuilles de chou
Choisissez quelques belles feuilles de chou vert dont vous retirez les grosses nervures. Appliquez, matin et soir, des cataplasmes de ces feuilles de chou fraîches sur 3 cm d’épaisseur. L’idéal consiste à faire préalablement tiédir les feuilles (sur le couvercle d’ une casserole d’eau qui bout, par exemple). Maintenez le cataplasme avec un bandage souple pendant 1 à 2 heures.

©pixabay

• Argile
Dans un grand bol, mettez une douzaine de cuillerées à soupe d’argile en poudre et diluez avec de l’eau tiède jusqu’à obtenir une pâte homogène. Faites-vous aider pour appliquer le cataplasme à l’endroit douloureux. Laissez en place 20 minutes avant de rincer.

©capture amazon

• Huiles de massage
Souvent, rien ne vaut un bon massage pour soulager les contractures dorsales. Faites vos huiles et conservez-les dans un flacon de verre, à l’abri de la lumière, pour les avoir toujours sous la main :

Huile aux baies de genévrier
Concassez 100 g de baies de genévrier, mettez-les dans un grand bocal de verre et recouvrez-les avec un litre et demi d’huile d’olive. Faites chauffer au bain- marie pendant 2 à 3 heures et filtrez.

©capture amazon

Huile de marjolaine
Dans un demi-litre d’huile d’olive, mettez 100 g de marjolaine coupée en morceaux. Faites chauffer au bain-marie pendant 1 heure. Filtrez. Utilisez cette huile en massage en cas de lumbago, de torticolis ou de sciatique.

©capture amazon

Huile de bruyère
Remplissez un bocal en verre de sommités fleuries de bruyère et couvrez d’huile d’olive. Laissez macérer pendant 15 jours en remuant chaque matin. Faites-vous masser le dos avec cette huile aussi souvent que possible.

©capture amazon

Huile de camomille allemande
Faites macérer 150 g de fleurs de camomille allemande dans 50 cl d’huile d’olive pendant 15 jours. Puis faites chauffer le tout au bain-marie et laissez « infuser » durant 1 bonne heure (à feu doux sous le bain-marie). Laissez refroidir, filtrez et versez dans un flacon.

Ici, je n’avais pas de feuilles sous la main, donc je me suis procurée cette huile essentielle:

©capture amazon

Huile pimentée
Laissez tremper une demi- tasse de poudre de piment dans 1 tasse d’huile de tournesol ou de pépins de raisin pendant 10 jours. Filtrez et ajoutez 1 cuillerée à soupe d’huile d’olive. Frictionnez les endroits douloureux avec ce liniment. Cessez l’application dès les premières rougeurs de la peau. Lavez-vous soigneusement les mains ensuite.

©pixabay

• Frictions à la clématite

Faites macérer, pendant 15 jours dans 1 litre d’alcool à 60°, 250 g de feuilles fraîches de clématite. Agitez tous les jours pour une parfaite extraction des principes actifs. Passez en pressant fortement pour exprimer tous les sucs. Frictionnez les zones douloureuses matin et soir.

©pixabay

• Baume du tigre
Le baume du tigre est en effet réputé pour soulager les douleurs : les maux de dos, mais aussi les maux de tête, en application sur le front ou sur les tempes. Attention cepen- dant si vous avez la peau fragile, car il peut irriter.

©capture amazon

Bambou
Faites une cure de bambou pendant 3 semaines, pour sa richesse en silice. On trouve surtout le bambou sous forme de gélules à avaler.

©capture amazon

• Décoction de prêle
Mettez 40 g de plante fraîche ou 10 g de plante sèche dans un demi-litre d’eau. Faites chauffer et laissez bouillir une demi-heure. Filtrez. Buvez 1 tasse avant chaque repas.

©capture amazon

• Décoction d’harpagophytum
Mettez 1 cuillerée à soupe de racine sèche dans un demi-litre d’eau froide. Portez à ébullition, laissez bouillir 5 minutes, puis infusez 10 minutes et filtrez. Buvez ce demi-litre en 2 ou 3 prises dans la journée, entre les repas. Vous pouvez aussi prendre 30 gouttes de teinture mère d’harpagophytum matin et soir dans 1 verre d’eau.

©capture amazon

Le livre:

source: JDBN – crédits photos: capture Amazon – pixabay – montage JDBN