Les gens peuvent être méchants sur les réseaux sociaux pour plusieurs raisons, liées à la nature de ces plateformes et à des facteurs psychologiques. Voici quelques explications courantes :

Anonymat et dépersonnalisation : Les réseaux sociaux permettent souvent aux utilisateurs de commenter ou d’interagir de manière anonyme ou sous un pseudonyme, ce qui peut réduire la responsabilité personnelle. Cela peut les encourager à dire des choses qu’ils n’oseraient pas dire en face-à-face. L’absence de conséquences directes peut favoriser des comportements agressifs ou méchants.

Effet de groupe (conformité) : Sur les réseaux sociaux, les gens peuvent être influencés par les opinions majoritaires ou le comportement d’autres utilisateurs. Si une discussion prend un ton négatif, certaines personnes peuvent suivre le mouvement, même si elles ne se comporteraient pas de la même manière individuellement.

Déshumanisation : Lorsque les interactions se font derrière un écran, il est plus facile d’oublier que l’autre personne est un être humain avec des sentiments. Ce processus de déshumanisation peut faciliter les commentaires méprisants, insultants ou agressifs.

Projection de frustration : Les réseaux sociaux peuvent servir d’exutoire pour des frustrations personnelles. Certaines personnes y expriment des émotions négatives accumulées dans leur vie réelle, se défoulant ainsi sur les autres utilisateurs.

Recherche de validation sociale : Les comportements méchants ou provocateurs peuvent parfois être motivés par une recherche d’attention ou de validation. En attirant des « likes » ou des réactions, certaines personnes peuvent se sentir valorisées, même si leurs commentaires sont destructeurs.

Biais d’hostilité en ligne : L’absence d’indices sociaux, comme le ton de la voix ou les expressions faciales, peut entraîner des malentendus. Une remarque neutre ou ironique peut être perçue comme une attaque, provoquant des réactions hostiles.

Diffusion rapide et amplification : Les réseaux sociaux permettent à l’information et aux émotions de se propager rapidement. Une petite remarque peut être amplifiée, et la viralité d’un commentaire méchant peut encourager d’autres personnes à réagir de manière similaire.

Le phénomène de la « désinhibition en ligne » : Les psychologues parlent de « désinhibition en ligne » pour décrire le comportement des gens qui, une fois derrière un écran, se permettent d’agir de manière plus extrême qu’ils ne le feraient en face à face. Cela inclut l’agressivité, l’insulte ou même le harcèlement.

En résumé, les réseaux sociaux créent un environnement où l’anonymat, la distance physique et la dynamique de groupe peuvent atténuer les freins sociaux habituels, ce qui permet à certaines personnes de se comporter de manière plus agressive ou méchante qu’elles ne le feraient dans la vie réelle.

Fort heureusement beaucoup s’en servent pour communiquer du positif! Le JDBN est là pour le prouver à toutes et à tous et remercie infiniment toutes celles et ceux qui nous suivent et qui ont compris l’attrait de la bonne utilisation des réseaux sociaux.
Choisissez votre camp, chères lectrices et lecteurs!
Fuyez les haters, aimez-vous, la vie est belle!
source: Sophie Denis, en exclusivité pour le JDBN – crédits photos: pixabay