Depuis plusieurs années, David Sabat, medium, nous invite, à travers ses vidéos sur YouTube, à observer la vie avec plus de hauteur.
Souhaitant partager avec le plus grand nombre le fruit de ses expériences, il vient de publier son premier livre « Je ne suis pas tout seul dans ma tête », aux éditions Contre-Dires.
L’occasion de lever le voile sur son parcours de vie -son chemin initiatique- qui l’a conduit à s’ouvrir et à partager ses capacités médiumniques.
Un récit où l’intime rejoint l’universel. Chaque témoignage peut en effet résonner au plus profond de chacun d’entre nous.
Interview menée par Anne Bouquet.
RENCONTRE
David Sabat, votre livre est une vraie mise à nu. Parlez-nous de sa naissance…
J’ai souhaité témoigner de mon ouverture spirituelle « sur le tard », parler des rencontres, des événements qui m’ont conduit à accepter et à accueillir avec joie cette médiumnité qui était tapie dans l’ombre depuis si longtemps.
Pourquoi écrire un livre ? J’ai pensé que mon récit pouvait aider des personnes qui, elles-mêmes, s’interrogeaient sur leur évolution personnelle et spirituelle.
À l’époque où j’ai commencé à « entrer en moi », j’ai plongé dans de nombreux livres écrits par des mediums.
Cela m’a énormément aidé et apaisé par rapport à ce que je traversais.
Un livre peut avoir un pouvoir extraordinaire.
Votre parcours est un vrai chemin initiatique…Vous étiez un homme très cartésien et vous êtes devenu un homme spirituel, ouvert aux dimensions invisibles…
Tous les être éveillés passent un jour ou l’autre par des initiations qui permettent de changer complètement leurs fondations originelles.
Dans ce livre, j’ai tenu à parler de « la nuit noire de l’âme ».
En ce qui me concerne, elle s’est traduite par un processus de lâcher prise énorme et parfois douloureux : savoir lâcher ses certitudes limitées, rompre avec un métier, se détacher de la matière et parfois de certains liens familiaux ou amicaux, retrouver son pouvoir et ne plus être soumis aux influences extérieures.
Ce cheminement est long mais nécessaire.
Ce fut déstabilisant pour moi car je suis entré dans le monde de la médiumnité, que je ne connaissais pas et qui ne m’intéressait pas ! En l’espace de quelques semaines, tout s’est imposé à moi.
Des rencontres, des événements m’ont poussé à me rappeler qui j’étais réellement. Cette médiumnité, je l’avais déjà vécue dans une vie antérieure mais je l’avais alors rejetée.
Avec le recul, j’ai compris que je devais faire le chemin inverse : me reconnecter à cette médiumnité et l’accepter avec joie et confiance.
Les femmes ont toujours eu un rôle important dans votre parcours. Elles vous ont aiguillé et conforté dans votre évolution.
Ma grand-mère est décédée alors que j’avais 30 ans. Nous avions une très belle relation, teintée de bienveillance et de compréhension innée. Elle était mon repère, mon refuge.
L’amour que nous nous portions, ne pouvait pas s’arrêter là. J’ai fait acte de foi quand elle a quitté sa vie terrestre. Je m’en suis remis au ciel.
Je lui ai demandé de me faire signe si quelque chose existait après la mort.
C’est arrivé et toute ma vie en a été bouleversée.
En parallèle, je me suis lié d’amitié avec Christine, une femme qui m’a initiée à la méditation.
J’ai suivi ses conseils, j’ai entrepris ce voyage vers moi-même.
Mes capacités médiumniques se sont exprimées peu à peu avant de s’ouvrir pleinement. J’étais confiant et rempli de joie intérieure.
Je ressentais avec tous mes sens, cet amour « inconditionnel » dont on entend souvent parler.
Dès lors, je me suis relié aux défunts, aux êtres de lumières, aux guides, aux anges…
J’ai vécu cette transmutation intérieure avec sérénité grâce à de magnifiques âmes, ici sur terre, mais aussi dans le monde invisible.
Elles m’ont tenu la main, elles m’ont aidé à ouvrir mon cœur et à lâcher mon mental.
Vous évoquez la rencontre avec vos guides. Comment pouvons-nous nous relier à eux puisque nous sommes tous « accompagnés » ?
Ressentir la présence de mes guides a été un vrai soulagement, dans le sens où j’ai intégré que je n’étais jamais seul.
Leur énergie, leur amour, leur sagesse sont d’une telle puissance ! C’est extraordinaire de ressentir la vibration de ses guides.
L’une des meilleures manières de se relier à eux, c’est de se mettre en état méditatif. Pour ma part, cela m’a grandement aidé à tisser ce lien infini et subtil.
Nous pouvons facilement les ressentir près de nous lors de nos moments de désespoir. Ils sont là, ils nous aident.
Nos guides peuvent répondre à toutes nos demandes. Ce ne sont pas des magiciens pour autant mais ils feront tout pour nous aider, pour nous aiguiller et nous inspirer.
Il ne faut pas trop se poser de questions telles que : « Est ce que j’ai le droit de leur demander ceci ou cela ? Est-ce qu’ils peuvent vraiment me venir en aide ? ».
Parlons avec eux comme à des amis bienveillants, racontons nos difficultés et nos espoirs. Des synchronicités se mettent en place, une fois que nous avons lâché prise.
Ils ne vont jamais nous donner quelque chose qui va nous desservir. Nous recevons toujours une aide, un signe, quand c’est le moment pour nous.
Faire acte de Foi
Faire acte de foi, c’est savoir lâcher notre besoin de contrôle. Savoir exprimer nos demandes qui partent réellement du cœur et faire confiance.
Toutes nos difficultés résident dans ce besoin d’avoir la mainmise sur les événements de notre vie, et par la même occasion, sur ceux qui nous entourent.
Maîtriser ses émotions, accepter la vie telle qu’elle est…Le lâcher prise, qui prend tout son sens en cette période de crise sanitaire, est la clé.
Faire silence, se relier aux forces supérieures de l’invisible, et écouter son âme…
Vaste programme, certes, mais pourtant essentiel si nous voulons retrouver de la fluidité, de la joie et notre confiance en la vie !
David Sabat, quel est votre quotidien ?
Durant des années, j’ai proposé des séances de coaching de l’âme et des soins énergétiques.
Aujourd’hui, je me concentre essentiellement sur des consultations de médiumnité par téléphone et par Skype.
Certaines personnes qui viennent me voir veulent avoir des contacts avec leurs défunts, et d’autres ont un autre objectif : mettre en lumière certains points de leur vie, comprendre pourquoi elles ont choisi de vivre tel événement ou telle relation.
Dans ces cas-là, je me relie à leurs guides, je transmets leurs messages qui se veulent toujours éclairants et porteurs de sens.
Il faut voir ce travail comme une carte routière que l’on me donne. Ensuite, le consultant a la liberté de prendre tel ou tel chemin.
J’aime rappeler que pour aborder une séance de médiumnité, il faut se délester de ses fausses croyances sur l’Au-delà : accueillir ce moment, le cœur et l’esprit ouverts, en confiance.
Vous proposez de nombreuses vidéos sur YouTube où vous parlez de thèmes comme le deuil, la séparation, les relations karmiques, les liens entre les flammes jumelles…
J’ai toujours eu à cœur de partager le fruit de mes expériences et les messages des guides. Ce que je transmets, je l’ai moi-même expérimenté et je pense que c’est la raison pour laquelle mes vidéos parlent tant aux auditeurs.
On me pose souvent des questions sur différents sujets.
Par exemple, le sujet des flammes jumelles ou des âmes soeurs revient souvent car de nombreuses personnes s’interrogent sur leurs relations si fortes mais si compliquées.
Nous avons tous vécu ces rencontres qui peuvent nous bouleverser, c’est très fréquent de nos jours et ceci est normal car nous sommes dans un monde qui s’ouvre de plus en plus sur le plan spirituel.
C’est l’occasion de comprendre pourquoi une relation peut être douloureuse, lente dans son cheminement, intense mais tortueuse.
Le fait d’être conscient de ce lien particulier avec une autre personne, permet de prendre de la hauteur, de libérer ses émotions et d’être dans l’acceptation et non plus dans la colère ou le rejet.
Pour terminer cette interview, j’aimerais revenir sur une phrase de votre livre, qui me plaît beaucoup : « Nous sommes à l’école de la vie mais nous avons le droit de redoubler »
La pression gangrène notre quotidien : on nous pousse constamment à être le meilleur, à l’école, au travail, dans notre vie familiale.
« Je suis marié, j’ai la super voiture avec le Labrador qui va avec. Je pars en vacances dans un endroit de rêve et j’adore partager mes photos sur les réseaux sociaux ».
Mais celui ou celle qui ne part pas, il ou elle a dû rater sa vie !
La personne qui n’est pas mariée à 35 ans, qui n’a pas d’enfant…Mais elle doit avoir un problème, non ?
(Sourires)
Nous sommes soumis en permanence aux influences extérieures.
Or, la vie n’est pas une course de vitesse.
Nous avons des choses à expérimenter, selon notre parcours d’âme.
Dans l’école de la vie, nous n’avons pas le même âge, nous n’avons pas les mêmes rendez-vous. Il ne faut rien forcer…
Chaque personne doit prendre le temps de s’ouvrir, de vivre sa raison d’être dans cette incarnation.
Le meilleur moyen de se libérer de ses propres chaînes, serait de se demander : « Quelles sont mes véritables envies et besoins ? »
La société dans laquelle nous évoluons, nous demande de toujours faire « plus ». L’éducation que nous recevons nous demande d’être très souvent à la hauteur et de ne pas décevoir.
Nous sommes constamment conditionnés par nos peurs. Elles nous empêchent de réaliser nos rêves et nous éloignent de ce qui est essentiel à notre bien-être : nous !
Quand allons-nous réagir ? Quand allons-nous retrouver notre humanité ?
Le bonheur est une création qui réside dans le cœur de chacun.
La vie serait tellement plus fluide si on apprenait à s’écouter et à s’aimer…
LE LIVRE:
Site: bienvenuedanslamediumnite.com
Chaîne YouTube: David SABAT Medium
A propos d’Anne Bouquet…
Journaliste en presse écrite et rédactrice web depuis de nombreuses années, j’ai mené une vie professionnelle classique : salariée d’un quotidien régional, d’une revue économique, de différents hebdomadaires locaux…
Curieuse de nature, passionnée par la vie, j’ai par la suite mis mes passions au premier plan : ésotérisme, parapsychologie, techniques de bien-être, culture, littérature…
L’écriture est une énergie. À nous de la faire voyager, librement.
MA CONTRIBUTION AU JDBN:
« Partout dans le monde, derrière le langage courant- et souvent déprimant des médias- des femmes et des hommes font jaillir la lumière dans tous les secteurs de notre société.
Regardons- les, écoutons-les.
Partageons le positif !
Le JDBN porte ces valeurs.
Je suis ravie d’accompagner ce site d’information unique en son genre, qui nous permet de prendre de la hauteur ».
Anne Bouquet.
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Source: JDBN – crédits photos: Avec l’aimable courtoisie de David SABAT – Montage JDBN