Et ils sont 90% moins polluants que les bus du 20ème siècle encore en circulation partout dans le monde.
À plus dans le bus. L’Europe du nord est championne des transports propres, ça on le savait déjà. À Oslo, le centre-ville est déjà interdit aux voitures, mais Stockholm, avec ses bus roulant grâce aux eaux usées de la ville, n’est pas mal non plus. Depuis plusieurs années, la capitale suédoise a rangé le diesel au garage et mis en place un réseau de transports en commun propre fonctionnant aux énergies renouvelables et décarboné. Et cela grâce à une « essence propre » : l’eau.
Des batteries rechargées en 6 minutes. Grâce à un contrat signé avec l’opérateur franco-canadien Keolis, Stockholm récupère l’ensemble des eaux usagées de la ville et les envoie directement dans une usine datant de 1941 où elles fermentent lentement afin de produire du biométhane, nécessaire aux bus propres pour rouler toute la journée. Avec la motorisation hybride biodiesel-électricité, ceux-ci parcourent jusqu’à 8 kilomètres grâce aux batteries rechargeables en seulement six minutes puis, en cas de manque de jus, c’est le moteur biodiesel qui prend le relais. Cette nouvelle manière de penser la ville en mouvement permet à Stockholm d’être parmi les leaders mondiaux de la mobilité verte, puisque ce sont pas moins de 90% de pollution en moins pour les habitants.
Conclusion, à la fin de chaque année : 80 000 tonnes de CO2 en moins dans l’atmosphère, soit l’équivalent de 40 000 voitures en circulation. Cette fois, on a vraiment envie que le « Stockholm syndrome » contamine la planète.
Source – crédit photo: capture
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