Habitant à Cannes, je suis amusée de regarder les chaînes d’infos passer en boucle: « Cannes tremble…, Me Too s’invite à Cannes…, Cannes au bord de la crise de nerfs…Une liste de prédateurs sexuels va être annoncée pendant le festival… »
Mais quelle est cette obsession de chercher le conflit sans arrêt?
Quelle est cette mauvaise habitude de guetter le beuz H24?
Si Cannes tremblait, Le festival de Cannes n’aurait pas convié Judith Godrèche à présenter son court-métrage « Moi aussi » sur les violences sexuelles.
Si Cannes tremblait, les festivaliers ne seraient pas au rendez-vous et c’est loin d’être le cas.
Si Cannes tremblait, les pontes du cinéma international ne seraient pas venus.
Il nous reste le cinéma, l’art et la musique comme rempart indéfectible face à une société malade qui se réjouit des bad vibes!
le JDBN sera présent pour ce magnifique évènement et nous sommes tellement heureux d’y assister!
Se faire entendre est un droit louable et légitime.
Mais laissez-nous rêver 11 jours que Diable!
source: Sophie Denis, en exclusivité pour le JDBN – crédit photo: pixabay