Paris (AFP) – Fabrication de produits d’entretien, couture, réparation de petit électroménager, conception d’un lombricomposteur…: la première « Maison du Zéro déchet » ouvre samedi à Paris pour aider chacun à limiter le gaspillage.

Outre des ateliers pratiques, cet espace installé au pied de la butte Montmartre, lancé par l’association Zero Waste France, proposera des conférences, des projections-débats, des formations, des expositions, des rencontres avec des auteurs.

Une cinquantaine d’événements sont programmés pour les trois premiers mois, dont des ateliers de fabrication de shampoings ou de sacs et des ateliers de cuisine « zéro déchet » pour parents et enfants. Selon les cas, les activités sont gratuites ou coûtent dix euros.

Une boutique proposera tout ce qu’il faut pour vivre en produisant moins de déchets et protéger l’environnement: sacs réutilisables pour l’achat en vrac, cotons démaquillants lavables, contenants réutilisables…

Une « épicerie-consigne » proposera des conserves, plats cuisinés et boissons en emballages consignés. Une librairie spécialisée, des points de collecte de petits déchets (piles, ampoules) et des espaces proposés à la location complètent le dispositif.

« Le Zéro déchet, c’est à la fois un mode de vie, une myriade de projets collectifs qui deviennent parfois des politiques publiques, et de nombreuses initiatives entrepreneuriales en fort développement, particulièrement en France. La Maison du Zéro déchet a vocation à être le lieu de rencontre de ces différents acteurs, un espace de découverte et une vitrine pour le mouvement Zéro déchet », explique Flore Berlingen, directrice de Zero Waste France, dans un communiqué de l’association.

Le projet a fait l’objet d’un financement participatif et une nouvelle association a été créée pour porter cette Maison du Zéro déchet. Elle est composée de membres de Zero Waste France, de Zero Waste Paris et d’autres associations et collectifs parisiens investis dans la réduction des déchets.

Selon Zéro Waste France, on produit en France en moyenne 300 kg de déchets non recyclés par an et par habitant, contre, par exemple, 55 pour les habitants de la ville de Trévise (Italie).

©AFP

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