Wellington (AFP) – La Nouvelle-Zélande a annoncé vendredi l’interdiction progressive des sacs plastique à usage unique l’année prochaine, présentée comme « un pas significatif » pour réduire la pollution.
Des « centaines de millions » de ces sacs sont utilisés chaque année, a déploré la Première ministre Jacinda Ardern en rappelant leurs conséquences environnementales désastreuses, sur la vie marine notamment.
« Nous devons être beaucoup plus malins dans la façon dont nous gérons les déchets, et c’est un bon départ », a-t-elle ajouté.
« Nous amorçons la sortie progressive des sacs plastique à usage unique afin de mieux nous occuper de notre environnement et de protéger la réputation propre et verte de la Nouvelle-Zélande », a poursuivi la Première ministre travailliste, dont la coalition inclut aussi le Parti vert.
L’organisation Greenpeace a salué la décision.
« Cela pourrait constituer un grand pas pour renverser la vapeur sur la pollution plastique et un premier pas important pour protéger la vie marine comme les tortues de mer et les baleines de l’épidémie de déchets plastiques », a déclaré Emily Hunter, des campagnes de Greenpeace en faveur de la protection des océans.
Environ 5.000 milliards de sacs en plastique sont consommés chaque année dans le monde et, comme l’essentiel du plastique, une infime proportion est recyclée, dénonçait en juin l’ONU dans un rapport pointant un défi d’une ampleur « décourageante ».
Dans ce document rendu public à l’occasion de la Journée mondiale de l’Environnement, l’ONU relevait que si les modes de consommation actuels et les pratiques de gestion des déchets se poursuivent, on comptera environ 12 milliards de tonnes de déchets plastiques dans les décharges et l’environnement à l’horizon 2050.
L’ONU saluait un début de prise de conscience face à l’ampleur du problème, en relevant que plus de 60 pays avaient adopté des politiques visant à réduire cette pollution.
© AFP – Une mouette couverte d’un sac plastique peine à s’envoler, le 17 juillet 2018 sur une plage de Valparaiso, au Chili AFP/ARCHIVES – CLAUDIO REYES
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