PETA FRANCE publie…

C’est la fête chez PETA et dans les cœurs de tous les défenseurs des animaux après l’annonce faite par la marque britannique Burberry qu’elle rejoignait Armani, Versace, Gucci, Vivienne Westwood, Stella McCartney et d’autres en renonçant à la fourrure dans toutes ses collections, et qu’elle abandonnait l’angora par la même occasion.

Paris, 2007.

Cette excellente nouvelle intervient après plus d’une décennie de campagnes de PETA et de nos affiliées internationales contre l’utilisation de fourrure par Burberry, au cours desquelles des dizaines de manifestations ont été organisées devant ses magasins aux quatre coins du monde, des dizaines de milliers d’e-mails ont été envoyés, d’innombrables tracts et affiches ont été distribués et l’acquisition du statut d’actionnaire de l’entreprise par PETA Royaume-Uni a permis de participer à l’assemblée générale des actionnaires, en 2007. À cette époque, la question qui devait être posée à l’entreprise était : « Quand Burberry arrêtera-t-elle de soutenir la cruauté envers les animaux […] et respecter la volonté de 93 % des Britanniques en retirant tous les articles en fourrure de ses magasins ? ». Ce fut une longue attente, mais nous avons désormais la réponse à la question !

Reconnaissant que la fourrure n’est pas à la mode, ni respectueuse de l’environnement ni de l’éthique, la collection de lancement du label de Riccardo Tisci, son nouveau créateur en chef, à la London Fashion Week sera entièrement sans fourrure, en accord avec la grande majorité des créateurs et des enseignes qui avaient un défilé ou une présentation à l’évènement de février dernier.

La décision de Burberry est un signe des temps, à l’heure où le consommateur voit la fourrure pour ce qu’elle est vraiment : la peau d’un animal que l’on a encagé puis électrocuté ou battu à mort. Dans les élevages d’animaux à fourrure en Europe, en Chine et partout ailleurs, les animaux sont entassés dans des cages minuscules et grillagées, où ils sont privés de la possibilité de faire quoi que ce soit de naturel ou d’important pour eux ; des choses comme élever leur progéniture, explorer leur environnement ou jouer. Les animaux à fourrure sauvages, sont attrapés dans des pièges en acier et souvent livrés à une mort lente du fait de l’hémorragie. Ainsi, des coyotes sont encore tués de cette façon pour une garniture bien superflue sur les doudounes de la marque Canada Goose.

 

Voici ce que vous pouvez faire

FAITES CONNAÎTRE LA CRUAUTÉ DE CANADA GOOSE AUTOUR DE VOUS

visons fourrure

DEMANDEZ À FARFETCH D’ARRÊTER DE VENDRE LA FOURRURE D’ANIMAUX TORTURÉS

© Jo-Anne McArthur / We Animals

crédit photo: capture google

 

1 COMMENTAIRE