Après les traditionnelles villes de New York, Londres, Milan et Paris, c’est au tour de Los Angeles d’accueillir sa semaine de la mode, un peu particulière, puisqu’elle est placée sous le signe du respect des animaux.
Pour participer à l’événement, les marques sélectionnées ne devaient pas utiliser dans leurs créations de composants d’origine animale, tels que le cuir, la fourrure, la laine, le cachemire, ou encore la soie.
Du 1er au 4 février, sur le catwalk, une dizaine de créateurs vegan internationaux ont fait défiler des mannequins portant leurs pièces vegan.
Les visiteurs ont aussi pu découvrir un salon avec des vêtements, des produits de beauté, fabriqués sans cruauté envers les animaux, montrant qu’une option végétale aux composants d’origine animale est possible.
Cuir à base de fibres d’ananas, d’eucalyptus, de pomme, fourrure synthétique ou encore polyester recyclé, comme Stella McCartney, viennent peu à peu remplacer les produits issus de l’exploitation animale.
Cette action s’inscrit dans une démarche plus globale de l’industrie de la mode, qui s’engage pour une mode plus éthique et écoresponsable. En 2018, Zara, H&M, Gap ou encore Topshop ont annoncé qu’elles renonceraient progressivement à avoir recours à la laine mohair, fabriquée à partir de la toison de la chèvre angora, d’ici à 2020. Depuis plusieurs années, de nombreuses marques renoncent également à la fourrure, désavouée par le grand public.
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