Dans son livre The Hundred-Year Lie: How Food and Medicine Are Destroying Your Health, le journaliste Randall Fitzgerald décrit en détail comment il a commencé à voir des recherches et des schémas qui l’ont amené à investiguer sur le lien entre les aliments industriels (ou aliments transformés) et la santé.

Fitzgerald a découvert que trois groupes ont une grande influence sur ce que nous mangeons : l’industrie des aliments transformés, l’industrie pharmaceutique et l’industrie chimique. Leur but est de nous convaincre que leurs aliments artificiels, synthétisés chimiquement, sont meilleurs que les aliments qui poussent dans la nature. Hélas, elles ont très bien réussi à renforcer cette croyance. Certains événements historiques importants les ont aussi aiguillonnées, comme les pénuries de vivres durant la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale, et plus récemment, les familles occupées sur le marché du travail.

La margarine en est un exemple parfait. Dans les années 1930 et 1940, la Grande Dépression et la Seconde Guerre mondiale ont entraîné des pénuries de vivres aux États- Unis. Comme il y avait pénurie de beurre, l’«oléomargarine» est devenue un substitut populaire. 

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Avec le temps, les manufacturiers ont fabriqué de la margarine jaune pour lui donner une apparence plus appétissante; vous vous souviendrez peut-être de la publicité qui est venue avec cette innovation. La margarine était présentée de façon insistante comme étant meilleure pour la santé que le beurre, et beaucoup de gens ont souscrit à cette croyance. Puis, des dizaines d’années plus tard, la vérité sur la margarine est sortie au grand jour : ce corps gras synthétique est en réalité un «gras trans», un des plus mauvais pour notre santé.

Voici quelques-unes des statistiques qui ont intrigué Fitzgerald en faisant sa recherche pour The Hundred-Year Lie. Au cours des 100 dernières années :

  • les décès par cancer ont augmenté, passant de 3 à 20 % de tous les décès ;

  • le diabète a augmenté, touchant de 0,1 à 20 % de la population ;

  • de quasi inexistante qu’elle était, la maladie du cœur a tué plus de 700 000 personnes ;

  • les coûts des soins de santé ont augmenté en flèche;

  • entre 1974 et 1997, l’incidence de décès par maladies cérébrales, comme l’Alzheimer et le Parkinson, a triplé dans 9 pays occidentaux, dont les États-Unis.

    Les spécialistes d’un grand nombre d’industries peuvent débattre de ce qui fait que ces problèmes de santé ont connu une augmentation en même temps que sont apparus les aliments synthétiques industriels dans notre approvisionnement alimentaire. Quoi qu’il en soit, dans les études sur les maladies cérébrales mentionnées précédemment, les chercheurs ont avancé qu’il faut accuser la combinaison de la consommation d’aliments industriels et d’aliments arrosés de pesticides toxiques.

    Les aliments prêts-à-manger et les aliments industriels sont considérés comme des moyens commodes et souvent peu coûteux de nous nourrir ainsi que nos familles. Beaucoup parmi nous avons grandi avec eux. Ils sont faits pour goûter bon et durer longtemps ; ils sont emballés pour avoir l’air amusant et stimulant ; par ailleurs, des psychologues, des scientifiques et des chercheurs ont été employés pour faire en sorte que nous voulions toujours en manger de plus en plus.

    Dans son livre Fat Land: How Americans Became the Fattest People in the World, l’au- teur Greg Critser nous apprend que les fabricants de produits alimentaires ont été confrontés à des difficultés parce que la taille de la population américaine ne grandissait pas assez vite pour que leurs profits augmentent. Ils ont donc entrepris de faire en sorte que l’Américain moyen mange au moins 200 calories de plus par jour — ainsi, ils pourraient continuer de faire plus d’argent. Afin d’augmenter leur marge de profit, les compagnies d’aliments transformés ont aussi ajouté des agents chimiques toxiques pour que leurs produits créent une plus grande accoutumance; ils ont changé les couleurs et les formats d’emballage et utilisé la publicité et d’autres techniques sournoises.

    Chaque cellule, chaque tissu, chaque organe — tout dans votre organisme — dépend des nutriments contenus dans les aliments. Sans les nutriments adéquats, votre corps et votre cerveau ne fonctionnent plus de façon efficace. Louise Hay a partagé un message important durant des années et c’est : «Si ça ne pousse pas, n’en mangez pas.» Si vous suivez cette recommandation, vous donnerez un très gros coup de pouce à votre santé.

Nos corps sont conçus pour fonctionner grâce aux aliments et à l’eau présents dans la nature. À une époque, nous ne mangions que des aliments venus de la terre et de l’océan. Les aliments industriels ont peut-être été créés au siècle dernier, mais l’Homo sapiens est là depuis 200 000 ans. Nos corps n’ayant pas changé, que se passe-t-il quand des aliments synthétiques sont absorbés par un organisme qui a été conçu pour manger les aliments présents dans la nature? L’organisme fait de son mieux, mais nous lui faisons porter un fardeau beaucoup plus lourd et nous le privons de ce dont il a besoin pour fonctionner de façon optimale.

Extrait

Louise L. Hay est l’auteur de nombreux best-sellers. Elle anime également des conférences et des ateliers métaphysiques. Depuis plus de 25 ans, Louise a aidé des millions de gens à découvrir et à utiliser leurs propres ressources créatives, afin d’évoluer et de guérir.

Ahlea Khadro a fondé un centre de remise en forme et de longévité qui pratique notamment le yoga, le Pilates, la méditation et la nutrition

Heather Dane est coach santé certifiée, spécialisée dans les maladies chroniques, les addictions et les désordres nutritionnels.

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