Paris (AFP) – Compter les oiseaux sur son balcon, signifier la présence d’un frelon asiatique à pattes jaunes ou photographier le littoral: avec OPEN, mis en service vendredi, les sciences participatives ont leur portail web dédié.
Vous indiquez votre région, vos priorités (le changement climatique, les espèces en danger, les espèces envahissantes) et votre niveau de connaissance puis OPEN (www.open-sciences-participatives.org) vous sélectionne les programmes qui peuvent vous intéresser.
En France, près de 54.000 personnes ont déjà participé à un de ces programmes qui permettent aux chercheurs de récolter des observations en très grand nombre, tout en sensibilisant les citoyens à la biodiversité.
« La mobilisation des citoyens est indispensable à l’enrichissement des travaux des chercheurs sur la biodiversité et sa conservation », rappelle Bruno David, président du Muséum national d’histoire naturelle, initiateur et concepteur du site, dans un communiqué.
Les relevés conduits depuis 1989 par le programme « Suivi Temporel des Oiseaux Communs » (Stoc) du Muséum ont permis aux scientifiques de tirer la sonnette d’alarme en déclarant en mars: « Le printemps 2018 s’annonce silencieux dans les campagnes françaises ».
Le Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), qui depuis plus de 20 ans organise des programmes de ce type, la Fondation pour la Nature et l’Homme (FNH) et l’Union Nationale des Centres Permanents d’Initiatives pour l’Environnement (UNCPIE) sont à l’origine du portail web.
« Un dragon ! Dans mon jardin? » qui recense les amphibiens chez les particuliers, l’ »Opération Méduses » qui collecte des observations de méduses sur tout le littoral de l’Europe de l’Ouest, « Phénoclim » pour mesurer l’impact du changement climatique sur la faune et flore en montagne… 100 observatoires sont déjà référencés sur OPEN, selon un communiqué commun des trois organismes.
© AFP – crédit photo: pixabay
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