Selon le dernier rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques mondiales, le nombre de pays pauvres a été divisé par deux en près de vingt ans. Il y aurait aujourd’hui 34 pays classés dans la catégorie «pays à faible revenu» contre 64 en 2001. Cette catégorie fait référence aux pays où le revenu national brut par habitant est inférieur à 995 dollars.
Parmi les pays qui ne sont plus considérés comme extrêmement pauvres figurent la Côte d’Ivoire, le Mozambique, l’Arménie ou l’Azerbaïdjan.
«La croissance rapide des pays à faible revenu entre 2001 et 2018 a permis à beaucoup d’entre eux de passer au statut de ‘pays à revenu intermédiaire’, grâce à la flambée des prix des matières premières d’avant la crise, (…) à un investissement accru dans le capital humain et physique, à des cadres politiques économiques améliorés et au redressement après les récessions profondes qui ont marqué les économies en transition dans les années 90», explique la Banque mondiale.
L’institution estime toutefois que leur forte dépendance à l’égard de l’agriculture les rend vulnérables au changement climatique et aux phénomènes météorologiques extrêmes. De même, leur capacité à stimuler le commerce extérieur est limitée par la géographie. «Des efforts stratégiques coordonnés et multidimensionnels sont nécessaires pour s’attaquer à ces défis», estime-t-elle.
Source – crédit photo: La Côte d’Ivoire, productrice de cacao, n’est plus dans la catégorie des pays à faibles revenus. REUTERS/Thierry Gouegnon