L’association girondine « Touche pas à mon Popotte » recueille des lapins et des rongeurs abandonnés. Grâce à l’aide de la Fondation 30 Millions d’Amis, les animaux du refuge pourront bénéficier de davantage de soins vétérinaires.

Une association… qui met la main à la patte ! Depuis sa création en 2014, « Touche Pas à mon Popotte » vient en aide aux lapins abandonnés. Sous la houlette de sa fondatrice, Karine Foezon, la petite équipe de 6 personnes s’occupe d’une soixantaine d’animaux dans la ville de Sallebœuf (Gironde). « La majorité sont des lapins qui ont été retrouvés abandonnés, explique la présidente. Nous avons aussi des cochons-dinde, des chinchillas et même deux chèvres et deux moutons. »

Au chevet de lapins en mauvais état

Lorsqu’elle quitte la région parisienne, Karine Foezon décide de créer le refuge et de le baptiser « Touche Pas à mon Popotte » en l’honneur de Popotte, un lapin bélier qui « montrait une forte personnalité » et en écho au fameux « Touche pas à mon pote », slogan antiraciste des années 80. Depuis cinq ans, l’association prend soin des animaux recueillis, en leur offrant un habitat, de la nourriture et des câlins. « Pour la plupart, ils erraient dans des forêts et ont été retrouvés dans un mauvais état, explique la fondatrice. A mes débuts, on s’est occupés d’une pauvre femelle, Calma, qui était gestante et qui avait donné naissance à 8 petits. Les petits ont grandi depuis et elle serait bien fière. Certains sont parmi les plus forts. »

L’aide de la Fondation 30 Millions d’Amis

Particulièrement touchée par le combat de cette association, la Fondation 30 Millions d’Amis a alloué une aide de 2000 euros qui serviront exclusivement pour les soins vétérinaires. « C’est une très belle aide, se réjouit Karine. Les soins vétérinaires peuvent être très élevés sur de nombreux animaux. C’est pourquoi nous avons décidé d’utiliser cette somme de cette manière. » Avec Karine et ses bénévoles, les lapins sont entre de bonnes mains.

Source – crédit photo: Près de 60 lapins sont chouchoutés par les bénévoles de l’association/©Touche pas à mon Popotte