« J’ai réuni dans ce livret les tableaux et graphiques du livre qui résument les gestes et réflexes anticancer à pratiquer chaque jour, notamment dans le domaine des choix alimentaires.
J’espère qu’il trouvera sa place sur votre réfrigérateur, ou dans votre panier de courses.»
David Servan-Schreiber
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David Servan-Schreiber était médecin et docteur ès sciences français.
Il est issu d’une famille française célèbre. Il est le fils aîné de Jean-Jacques Servan-Schreiber et de Sabine Becq de Fouquières.
Il débute ses études de médecine à la Faculté Necker-Enfants malades à Paris en 1978 et les termine au Québec à l’Université Laval en 1984.
Il poursuit ensuite des études de spécialisation en médecine interne et en psychiatrie à l’Hôpital Royal Victoria de Montréal (Université McGill). Plus tard, David Servan-Schreiber rejoint ses trois frères à l’Université Carnegie Mellon de Pittsburgh.
Il crée en 1988 avec Jonathan Cohen un laboratoire de Neurosciences Cognitives cliniques qu’il co-dirigera jusqu’en 1997.
De 1990 à 1993, David Servan-Schreiber devient interne en psychiatrie clinique à l’Institut psychiatrique de Pittsburgh. Il est nommé professeur assistant de psychiatrie à la faculté de Médecine de Pittsburgh de 1993 à 1996, et dirige la Division de Psychiatrie de l’hôpital Shadyside du Centre Médical de l’Université de Pittsburgh de 1997 à 2001.
A partir de 2003, il est surtout connu comme chercheur et auteur scientifique auprès du grand public.
En 2007, David Servan-Schreiber publie un ouvrage, Anticancer, traduit en 34 langues et vendu dans le monde à plus d’un million d’exemplaires, où il parle de sa propre expérience (il est lui-même atteint d’un cancer du cerveau depuis le début des années 1990). Soigné grâce à la chirurgie, la chimiothérapie, et la radiothérapie il évoque l’importance des défenses naturelles du corps contre le cancer.
Il s’est éteint le 24 juillet 2011 à l’hôpital des Hautes Falaises à Fécamp (Seine-Maritime), suite à une grave récidive de son cancer du cerveau en juin 2010. Il avait 50 ans.
Quelques semaines plus tôt, il avait publié un court récit « On peut se dire au revoir plusieurs fois », dans lequel il analysait de manière courageuse et lucide les avancées inexorables de sa maladie.
Source : Wikipédia – crédit photo: capture
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