La Norvège vient d’annoncer une suspension temporaire de l’exploitation minière dans ses fonds marins arctiques, une décision saluée comme une grande victoire pour la planète. Ce projet, qui prévoyait l’octroi de permis dès 2025 pour extraire des ressources stratégiques telles que le cobalt ou le cuivre, a été mis en pause jusqu’en 2025 grâce à la pression conjointe d’ONG, de scientifiques et de négociations politiques internes.

Les îles lofoten, Norvège

Pourquoi cette décision est-elle importante ?

Les fonds marins, souvent décrits comme le dernier refuge vierge de notre planète, abritent une biodiversité précieuse. Les risques liés à leur exploitation sont nombreux, notamment « la destruction des habitats sous-marins, des pollutions chimiques et sonores, et une perturbation d’écosystèmes encore largement méconnus »​ (Greenpeace). Cette pause offre un répit à ces écosystèmes fragiles, permettant d’évaluer leur rôle essentiel dans la régulation du climat et l’absorption du carbone.

Une décision éclairée malgré les enjeux économiques

La Norvège, initialement pionnière dans ce domaine, a dû céder face à une forte opposition. Comme le souligne Greenpeace : « C’est une victoire importante contre une industrie jugée destructrice pour les écosystèmes marins »​ (Greenpeace).

En outre, la cheffe du parti de la Gauche socialiste norvégienne, Kirsti Bergstø, a déclaré que cette suspension « marque un arrêt des projets d’extraction de minéraux dans les fonds sous-marins pour cette période » tout en soulignant l’urgence d’une transition énergétique respectueuse de l’environnement​ (El watan).

Une inspiration pour d’autres pays

Cette initiative rejoint l’appel de plus de 30 pays pour un moratoire global sur l’exploitation minière des grands fonds marins. Elle encourage également d’autres nations à prioriser la préservation de la biodiversité marine face aux appétits économiques.

Norvège

Une pause bénéfique pour réfléchir à l’avenir

Même si cette suspension reste temporaire, elle illustre une prise de conscience croissante des enjeux écologiques. Elle permet de mieux évaluer l’impact de ces projets tout en incitant à développer des alternatives durables.

Cette décision offre ainsi une nouvelle raison d’espérer un avenir où l’humanité saura protéger les trésors cachés de notre planète bleue. 💙

source: JDBN – crédits photos: pixabay