Une étude publiée le mois dernier suggère que le CBD peut aider à ralentir la dégradation des cellules cérébrales.

L’étude, intitulée « Effet neuroprotecteur du cannabidiol contre le peroxyde d’hydrogène dans la culture de neurones hippocampiques », a étudié les effets neuroprotecteurs et neurotoxiques potentiels du CBD in vitro.

Les chercheurs ont spécifiquement étudié l’efficacité du CBD contre la neurotoxicité du stress oxydatif, un type d’agression des constituants des cellules impliqué dans l’apparition des cancers, dans les accidents vasculaires cérébraux ou les maladies neurodégénératives.

« Bien que le CBD ait montré des effets neurotoxiques et neuroprotecteurs sur les neurones hippocampiques dans un contexte in vitro, l’utilisation de CBD en faible concentration, ne provoquant pas d’effets toxiques sur les neurones, a préservé de manière significative les neurones du stress oxydatif (H2O2), confirmant ses aptitudes neuroprotectrices » note le rapport de l’étude.

L’étude reconnaît ses limites et appelle à davantage de recherches. Les résultats in vitrosemblent toutefois confirmer le potentiel neuroprotecteur du CBD. « Les modes biologiques de l’action du CBD sur les neurones n’ont pas été entièrement élucidés, mais nos travaux ont clairement confirmé que le CBD était très efficace pour neutraliser la neurotoxicité induite par H2O2 sur les neurones hippocampiques primaires, qui est intimement impliquée dans l’apparition et la progression des maladies neurodégénératives » comme La maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington et la sclérose latérale amyotrophique (SLA), ont écrit les auteurs de l’étude.

Ces erniers ont noté que des recherches supplémentaires devraient étudier les effets du CBD à partir de ses diverses méthodes d’administration, y compris « l’ingestion, l’inhalation et l’administration transdermique ou topique ».

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