LA BALADE DES GENS HEUREUX Pendant l’été 2016, Damien vadrouille en France et alentour, dans son petit appartement roulant prénommé Stanley, avec ses deux filles Luce et Lirio. Au programme, tous les ingrédients d’une jolie vie de tribu nomade sobre et légère, et des rencontres sur le thème du bonheur. Avec à la clé autant de portraits lumineux et positifs pour se dire que ce n’est pas bien compliqué, n’est-ce pas ? d’être heureux.

 

La papesse du cru

Une petite ville de France que la moiteur stupéfait. Coeur d’été en province. Les stores sont baissés comme autant de paupières appesanties par la digestion. Ou le digestif, c’est selon. Des fanions claquent au vent, la kermesse de l’école n’est pas si loin. Ainsi, une torpeur médiévale imprègne le petit village. On imagine volontiers quelques remparts, une tour de gué, un chevalier en armure, au détour d’une ruelle, devant une maison à encorbellement. Mais point de douve, point de pont-levis, les façades irradient le soleil reçu pleine poire et ne dévoilent ni bouffons colorés ni dragons. Je tourne au ralenti sur la place de l’église en quête d’un manant. L’ombre a suivi un régime minceur drastique ces dernières heures. Comme envie de dormir dans une chambre froide.
« Parc de jeu ! montre-toi ! avant qu’on s’éloigne de toi ! Parc de jeux, où es-tu caché ? on te cherche, on veut te trouver ! »
Autochtones en vue.
« Bonjour messieurs-dames, sauriez-vous…
– Parc de jeu ! montre-toi ! avant qu’on…
– … nous indiquer un parc de jeux…
– où es-tu caché ? on te cherche on veut… »
L’ancêtre pose sur moi un regard attentif. Les piaillements de mes filles ne le font pas ciller.
« … pour enfants dans cette bourgade ? Nous roulons depuis de longues heures et…
– PARC DE JEUX ! PARC DE JEUX !
– … mes petites ont besoin de euh… se défouler, comme vous pouvez le constater. »
A l’arrière, les deux grenouilles hurlent et rient en fanfare. Il est bientôt seize heures, nous roulons depuis le matin, jusqu’à en oublier le déjeuner, sous la canicule, et mes gamines ne sont que patience et franche rigolade. Si le karma existe, j’étais un saint dans ma dernière vie pour mériter deux icônes pareilles. Le bonhomme plisse les yeux.
« QU’EST-CE QUE VOUS AVEZ DIT ? »
Il m’offre son oreille dans laquelle je vois un appareillage visqueux à l’apparence douteuse – lire, la vie a repris son cours sur sa surface. Ce fut un sonotone.
« HEIIIIIN ? »
C’est désormais une culture de champignons. Il se tourne vers sa compagne qui regarde en l’air béatement et chantonne. Je crois qu’elle bave un peu, mais je ne veux pas savoir. Ils doivent cumuler assez de kilomètres au compteur pour atteindre à eux deux l’âge de la maison Guerlain ou des oeuvres de Wagner.
« PARC DE JEUX ! PARC DE JEUX ! »
Je baisse un moment la tête, déconfit comme les oignons.
Mon poignet nu pend par la fenêtre du fourgon. La calligraphie douce enrobe mon bras, comme pour l’emmener danser. Je souris.
On me demande parfois ce qu’il y a d’écrit sur mon tatouage. C’est bien candide de ma part, je le reconnais, mais c’est un secret entre mes filles et moi, qu’elles sont libres de dévoiler si elles le désirent, quand elles le désirent – secret de polichinelle, car bien sûr c’est un message d’amour à leur intention. Mais on le sait, n’est-ce pas ? comme les enfants aiment les secrets, les secrets petits et doux, gentils et mignons, ceux qui rapprochent et rendent complices – non pas les secrets qui divisent et blessent. Celui-ci n’est pas bien dur à percer, mais rien que pour la joie et l’excitation que je lisais dans les yeux de Luce et Lirio quand je leur ai traduit la phrase en leur chuchotant : « Il n’y a que vous qui le savez, vous avez le droit de le dire à qui vous voulez mais sinon, c’est notre secret ! moi je ne dirai rien… », et bien la candeur se justifiait. Et par la suite, quand elles le dévoilent à un proche, elles gèrent elles-mêmes la portée de la confidence, elles en sont porteuses et fières, et cela devient une offrande, un moment de grâce, qui nous unit tous. Oui, nous avons réussi à mettre tout cela dans le tatouage d’un (presque) quarantenaire qui vit un peu sa vie à l’envers.
« VOUS Y ÊTES JEUNE HOMME ! 200 MÈTRES DIRECTION LA-MARTHE-EN-PLAINE. »
Il secoue sa canne. Miracle.
« Ouaaiiiiiiiiiiis », hurle mes petites gonzesses, hystériques, sur leurs fauteuils.
« On y vaaaaaaaaa ! »
J’embraye.
« Merci messieurs-dames, merci bien. Ca faisait si longtemps qu’on conduisait aux aguets pour en trouver un, qu’on en a oublié le repas !
– Ouaiiiiis, super, on y vaaaa, t’es le plus chouette Papaaaaaa ! le plus chouette du mooooondeuuuuh ouaaaaais ».
– COMMENT ? »

Autre jour, autre lieu. Je médite ainsi en auscultant dans la glace mon corps tatoué, au troisième jour de jeûne et purge chez ma bonne amie, la naturopathe Irène Grosjean. Il y a certes d’autres facteurs que l’exercice de nettoyage viscéral – en particulier l’énergie positive irradiante et inépuisable d’Irène – mais il reste vrai qu’on l’aime drôlement, la vie, après ce tunnel de pyrolyse interne. Ce n’est pas seulement le corps que l’on nettoie, mais les idées. On redevient Amour et Confiance. Tout cela dans le rire décomplexé – partager une purge est un exercice prégnant d’ouverture intime. C’est le moins qu’on puisse dire, et sans mauvais jeux de mots.
Je souris en caressant les arabesques sur mon bras. Dans la cuisine, déjà, le ronronnement d’un robot culinaire annonce l’ouverture des activités pour Irène. Cette grande petite femme nourrit et guérit le monde entier depuis sa cuisine à la blancheur stellaire. Cette nuit, je me suis couché sur les mots de la grande papesse du cru, comme l’a baptisée un journal à l’occasion d’une entrevue récente : « Tous les enfants de la terre sont mes enfants. » C’est que je l’avais remerciée de m’accueillir comme son propre fils, ce qu’elle ne manque jamais de faire, à chacun de mes apparitions plus ou moins surprise en sa demeure. Nous avions conclu nos trois jours de purge par un de ces échanges intimes dont Irène a le secret : elle vous guette, patiemment, vous ausculte, discrètement, jauge votre humeur, votre moral, et votre énergie, puis s’empare du bon moment pour déclencher une douce et ferme conversation qui vous laissera transformé. Tant d’énergie et de bienveillance dans ce petit bout de vieille jeune femme !
Je descends l’escalier, le bois claque sous mes pieds nus, comme autant de petits coups de fouet. Ça ressemble à l’effet Irène : doux au toucher, profond et vif dans la portée. Nos échanges nocturnes me reviennent bien facilement en mémoire.

« Tu sais, je pense que je peux en parler, moi aussi, des drames de la vie.
– Et comment !
– Mon papa qui meurt en allant demander la main de ma maman enceinte de moi. Ma maman qui décède pour ainsi dire dans mes bras des suites de longs troubles de santé, alors que je n’avais pas 15 ans. Ma petite sœur ensuite, que j’avais élevée comme ma fille. Mon mari, des années après, mais toujours bien trop tôt. »
Je l’écoute sagement. Que dire en effet ? Plus qu’une quelconque parole, le regard et l’écoute prévalent face à tel discours. Ses yeux brillent pourtant, et se plissent ses rides qu’elle a toujours à cœur de prétendre masquer. Irène est une jeune fille coquette de 84 ans. Elle a de l’humour, de l’esprit, de la résilience en abondance et plus que tout, de la dévotion. Je l’ai expliqué à mes filles, les rides autour des yeux, c’est signe qu’on s’est bien amusé toute son existence durant. Ils sont les portées d’une partition joyeuse, à l’échelle d’une vie. Irène y collectionne les notes de haute fréquence.
« Eh bien je pense que toutes les épreuves de la vie, il faut finir par les voir comme autant de bénédictions. Je ne serais pas devenue la femme que je suis autrement. Oh oui, on peut pleurer toute son existence. A quoi cela mènerait-il donc ?
– A s’effondrer toujours plus, j’imagine.
– Parfaitement. Bien entendu, il faut hurler sa douleur à un moment. Mais on ne peut s’égosiller toujours. Il faut reprendre son souffle. Avancer. S’élever. Il faut réussir à bénir nos épreuves et nos peines. Quand tu parviens à cela, tes joies et tes réussites sont tes trésors impermanents. Du bonheur solide comme le roc ! »
Est-il besoin de le préciser ? Irène est douée d’une force de caractère ingouvernable. J’ai conscience d’être un privilégié, l’un des rares membres de son cercle intime qui ne soit pas de la famille ; à ce titre, elle ne m’égratigne pas trop, et m’écoute. Mais je la vois souvent à l’oeuvre avec les visiteurs et stagiaires de tous horizons. Et parfois je m’octroie l’outrecuidance de la rappeler à l’ordre. C’est que ses commentaires sont sans ambages et ses critiques parfois vertes comme un coup de jonc.
J’ai ma théorie là-dessus.
Il y a six ou sept ans, quand je l’ai rencontrée, mon amie Irène n’était pas médiatisée comme aujourd’hui et n’irradiait pas une telle aura auprès du public. Suite à mon film et surtout, dans la foulée, l’interview-fleuve de mes camarades du Chou Brave, Irène a été mise sur orbite, propulsée sur le devant d’une scène dont nous découvrons un peu plus chaque jour le public. De cinq à dix, l’effectif des stages est passé à trente-cinq – des mois de patience pour les prétendants à une visite, des milliers de noms sur liste d’attente. Et je l’ai observé, la disponibilité d’Irène n’a pas fléchi. Elle répond au téléphone à toute heure, donne des consultations, et mène des stages, du matin au soir, semaines et week-ends, sans faillir. Il reste que pour réussir ce tour de force, elle prend parfois des raccourcis. Adapte les personnes à ses modèles et non plus l’inverse. Comme un coureur d’ultra-trail, elle garde en ligne de mire l’objectif ultime et s’économise à chaque pas. Cet athlète de la longue distance et de l’effort intense, quand il fait halte à un ravitaillement, il est parfois en dette de réceptivité ; quand un spectateur le salue chaleureusement depuis le bord du chemin, il peine souvent à répondre par un sourire. Il est concentré sur le but, il se fait tranchant, austère, décisif, tout entier voué à son effort.
Je sais.

Ma métaphore est d’autant plus saugrenue qu’Irène ne pratique pas le sport. Mais moi si, et j’ai décelé chez mon amie ce tri par le vide qu’opèrent les grands coureurs. Il faut tenir la distance, quitte à froisser quelques sensibilités au passage. Et Irène peut froisser ! Certain(e)s, enthousiasmés par nos vidéos, sont reparti(e)s d’un stage échaudé(e)s par quelques verdicts sans appel assenés, semble-t-il, à la va-vite. Il n’y a pas là volonté maligne, tout au plus un diagnostique hâtivement dispensé – et sans enrobage. Irène oublie de temps en temps qu’elle dispose de quatre décennies de recul et de pratique sur toutes ces clés de bien-être. Mais en face, le béotien peut recevoir à titre personnel ce qui n’est que le partage d’un message d’espoir. Ou, pour parler sans équivoque, le gros se voit remonter les bretelles pour son manque d’hygiène et y trouve un jugement de sa personne et son parcours par le truchement de son apparence corporelle – en clair, ça pique. En réalité, ce que veut sans doute lui dire Irène, c’est tout simplement que son état présent n’est en rien une fatalité et qu’il s’en départira bien vite. Mais les encouragements prennent la forme d’une remontrance, voir d’une sanction. C’est qu’il faut pratiquer Irène pour la décoder pleinement.
Pour autant, mon amie est toujours ouverte à la critique constructive, et il m’est arrivé plusieurs fois d’avoir une conversation sérieuse avec elle pour lui exposer mes réserves quant à certains de ses propos ou certaines de ses méthodes. Du haut de mes bientôt 38 printemps, je m’adresse à l’octogénaire, sans détour mais dans le respect. Laquelle écoute attentivement. Ne m’oppose aucun tour de manche si répandu parmi mes aïeuls – les « je suis trop vieille pour changer » et autres « ce n’est pas à mon âge que… ». Intègre mes critiques, puis me remercie avec le sourire de lui donner l’occasion de s’améliorer.
Belle leçon de sagesse, je trouve.
« Je te rejoins pleinement, Irène. Mais on évoque là des notions qui sont abstraites, de l’ordre du spirituel. Au quotidien, je pense que nous avons aussi besoin de clés concrètes, de rituels, de petites astuces pour nous connecter facilement à cet état de grâce.
– Bien sûr. C’est la prière.
– La prière ?
– Oui. Je ne te parle pas de religion là mais de rituel, comme tu disais. C’est par exemple, tous les matins, remercier la vie pour les richesses que l’on a. Et le dire, se le dire à haute voix, en pleine conscience.
– Tu établis un cercle vertueux par le verbal en quelques sortes. La pensée induit la parole, qui s’adresse au coeur via l’ouïe.
– On peut le dire ainsi. J’ai appris cela de mon fils Philippe. Pense à tes yeux qui voient le soleil se lever. Pour combien les vendrais-tu ?
– Pour rien au monde.
– Et tes jambes qui te porte vers le jour naissant ?
– Et mes oreilles qui captent le chant des oiseaux.
– Et tes mains qui caressent. Et ta bouche qui savoure. Pour combien t’en séparerais-tu ? Pour rien au monde. Commence par les bénir chaque fois que tu te lèves. Puis remercie la vie pour le reste, tes enfants merveilleuses, et elles le sont tes petites, ce sont deux précieux bijoux. Beaucoup l’ont fait remarquer pendant le stage hier.
– Elles ne sont qu’amour.
– Oui, elles sont éveillées, connectées à l’intelligence universelle. Puis, remercie pour ce que tu as entrepris qui réussit. Prendre le temps de ce rituel chaque matin, c’est un gage de bonheur. C’est du concret. Il faut se le dire à voix haute. Se féliciter. Et accueillir la journée comme un cadeau.
– Comme j’approuve !
– Ensuite, des câlins. On a tous besoin de contact intime, de tendresse. Ne sommes-nous pas tous les cellules du corps universel ? nos cellules à nous ne sont pas pudiques, elles se touchent, se mêlent, s’enivrent au contact les unes des autres. Et tout ça permet la vie. Soyons vivants !
– Calinothérapie !
– Enfin, prendre. Se servir, la vie est abondance. C’est comme au théâtre, les premières places sont toujours à saisir. Saisis la vie et remercie. Aime les personnes qui te font souffrir, aime Delphine pour tout ce qu’elle a de bon et de merveilleux, et Dieu sait qu’elle en a du bon et du merveilleux ! n’oublie jamais tout ce que vous avez partagé d’incroyable ensemble, aime-la autrement s’il le faut, séparez-vous mais aimez-vous !
– Intellectuellement, c’est acquis tout ça. Mais émotionnellement, il y a encore un peu de chemin. Il faut cicatriser, mais j’y viens, j’y viens.
– Ne vois que le positif, le passé on s’en fout, sauf les bons souvenirs, sinon le passé c’est fait, vis le présent intensément !
– Ben là, je vais vivre intensément une petite visite aux toilettes parce que l’huile de ricin  continue de faire effet »
Elle rit alors de bon cœur. Je lui fis un câlin et déposai un baiser sur son front. Dehors, la faune provençale faisait bruire la nuit et la lune nappait le tout d’une crème dessert à la noix de cajou. Je me programmai mentalement pour plus tard un saut tout nu dans la piscine. Sentir les eaux s’ouvrir sur mon corps puis m’étreindre, rejaillir sous l’astre nocturne et s’offrir quelques bonnes brasses dans le noir, j’adore.
« Merci Irène pour tes paroles de sagesse, d’amour et de confiance
– Tous les enfants du monde sont mes enfants ».

Du col de la Croix-Haute, je pars explorer les chemins en me remémorant ces six semaines de vadrouille avec mes filles – la balade des gens heureux. Après le jeûne et la purge, mes muscles sont tout à la fois euphoriques de reprendre du service et courbatus, asséchés par le nettoyage. Bien vite, je me détourne de la piste pour aller crapahuter parmi les pierriers et les pelouses d’estives. J’escalade le flanc d’une éminence, comme un animal, orteils et doigts ouverts, prêts à agripper la planète. Sur une crête d’où dominer forêts et pâturages, j’avise alors un village de marmottes. Elles ont tracé avec le temps un réseau effectif de sentes, comme autant de veinules sombres sur la peau de la montagne, qui rallient leurs innombrables grottes miniatures. De leurs seuils, on salue dignement, à l’Est, l’Obiou et la chaîne du Devoluy. J’installe mon auguste postérieur sur un trône de gazon ébouriffé. Du haut d’un sommet, on ne voit plus le-dit sommet, nous enseigne l’adage populaire. Mais on contemple le monde, surpris et heureux d’être si petit. Petit et heureux, oui, car par cette humilité nous appréhendons vraiment notre place dans l’univers, je crois. Une place dérisoire et pourtant incontournable. Comme le professe Irène, j’aime me dire que nous sommes tous les cellules d’un organisme sentient, conscient, aimant et fondamentalement bon mais naturellement imparfait, qui nous dépasse et nous relie.
Je bois quelques gorgées sobres de ma poche à eau et extirpe de mon sac l’épais reliage qu’Irène a glissé dans mes mains à mon départ.
« Le livre du bonheur », de Marcelle Auclair.
C’est tout à fait mon programme.
Lire et écrire le bonheur, mon bonheur, page après page. Ma nouvelle vie a commencé. Je suis amour, bienveillance, et optimisme, et rien ni personne ne me détournera de la joie.
Rien.
Ne m’empêchera
D’être heureux.
Écris-donc ton chapitre, ami lecteur, et rassemblons nos pépites dans un vaste ouvrage.
Je t’attends.


L’intégralité des photos se trouve ici.

N.B. Une collecte est en cours pour aider Damien à financer le montage de son dernier film, consacré au freeride, à l’alimentation vivante, au fatbike et aux volcans du Nicaragua ; une grande partie de son travail est accessible librement mais pour continuer il lui faut monétiser le reste, alors si soutenir Planète.D relève pour toi tu bon sens ami lecteur, et si tu as des contacts qui vont penser pareil, clique sur, et diffuse ce lien :

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Planète.D est le label derrière lequel officie Damien, en totale autonomie. Reporter de bonnes nouvelles auto-proclamé, sous ce nom, il réalise des films, des vidéos ou des expositions photo, rédige des articles ou publie des livres. Planète.D est un joyeux cocktail de découverte, de rire, de beauté, de réflexion et d’aventure, qui n’oublie pas de garder le cap sur des valeurs essentielles – éveil, écologie, durabilité, amour – tout en s’autorisant de multiples détours pour faire de la vie un amusement permanent.

 

DAMIEN ARTERO

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crédit photo: Delphine Million
Damien est réalisateur indépendant depuis un voyage autour du monde qui a initié un mode de vie.

C’est un sportif, un grand voyageur, un père de famille, un rêveur et un électron libre, sans cesse en mouvement, insatiable et pluri-actif.

Auteur engagé, il a une ribambelle de films-documentaires à son palmarès.

Quand il s’immobilise un peu, Damien vit au cœur des Alpes dans un habitat groupé.

En constante recherche du mode de vie le plus durable, sain et adapté à ses activités sportives et nomades, il a réalisé en 2012 un documentaire sur l’alimentation vivante qu’il a depuis lors adoptée.

 

MA CONTRIBUTION AU JDBN:

« Reporter de bonnes nouvelles auto-proclamé moi-même, je ne pouvais qu’être sensible à la démarche positiviste du JDBN.

A la façon de Jim Carrey dans le film ‘Yes man’, j’ai une fâcheuse tendance à saisir toutes les perches que la vie veut bien me tendre.

Aussi suis-je content de me rendre disponible et de partager avec vous sur le portail du JDBN. »

– Damien

 

sources: JDBN – crédit photo: capture – http://www.planeted.eu/

 

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