Tout le monde, ou presque, connaît l’histoire duTitanic et de son déchirant appel de détresse, lancé par radio le 14 avril 1912, après que le navire eut heurté un iceberg.

Cet appel radiotélégraphique, d’ailleurs faussement considéré comme le premier du genre, composé de trois points, suivis de trois traits, puis à nouveau de trois points, se- rait ainsi la forme abrégée de « Save Our Souls », soit SOS signifie « Save Our Souls » littéralement : « Sauvez nos âmes ».

Cette demande d’assistance immédiate est uti- lisée en code Morse depuis le 3 novembre 1906. En 1904, la société Marconi, qui détenait le monopole des transmissions radiotélégraphiques, imposa les signaux « CQ », qui annonçait un message très important, et « CQD », qui signifiait l’arrêt des émissions et le passage sur écoute de toute urgence.

« CQD » fut d’ailleurs déjà faussement interprété comme l’acronyme de « Come Quick Down » (« Venez vite, nous coulons ») ou « Come Quick Danger » (« Venez vite, je suis en danger ! »). Deux ans plus tard, le 3 octobre 1906, la Com- mission internationale de Berlin sur les trans- missions radio décida de changer le signal de détresse « CQD », trop peu reconnaissable, et surtout trop proche du signal « CQ », qui ne servait qu’à attirer l’attention des télégraphistes sans réellement les mettre en situation d’alerte. La marine allemande utilisait « EOE », soit un point, trois traits, un point ; le « E » fut remplacé par un « S », qui compte trois points. Le SOS était officiellement adopté, même si les Britan- niques ne l’employèrent qu’après le naufrage du Titanic. Le premier SOS répertorié fut celui envoyé le 10 juin 1909 par un paquebot échoué aux Acores. SOS ne représente rien d’autre qu’un signal de détresse et n’est pas l’acronyme de quoi que ce soit, puisqu’il est envoyé non sous forme de lettres bien distinctes, mais sous forme de signaux.

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crédit photo: pixabay