Les multiples pesticides et additifs qui encombrent désormais jusqu’au plus banal des aliments nous font aujourd’hui porter un regard méfiant sur nos assiettes. Avec raison : nombre d’entre eux sont classés au rang des perturbateurs endocriniens ou sont désignés comme cancérogènes probables ou certains.

 

Et pourtant, il faut bien se nourrir. Il existe heureusement des moyens simples pour vous permettre de diminuer l’ardoise de ces substances sur votre capital santé et celui de votre famille sans mettre votre porte-monnaie au régime. Voici quelques pistes.

 

Lisez les étiquettes pour minimiser les intrants chimiques

Plus la liste des ingrédients est longue et compliquée, voire incompréhensible, plus il s’agit d’un aliment transformé susceptible de contenir de nombreux additifs (colorants, texturants, exhausteurs de goût, gélifiants, correcteurs d’acidité etc). Si certains sont parfaitement inoffensifs, d’autres en revanche sont à éviter. Dans le doute, mieux vaut opter pour le principe de précaution et laisser le produit dans le rayon.

 

Privilégiez les circuits courts

 

Si vous habitez en zone rurale et que vous connaissez des petits producteurs, n’hésitez pas à aller les démarcher. Même si ils ne sont pas en agriculture bio, vous éviterez tout de même la série de conservateurs que les industriels injectent dans leurs produits afin de leur assurer un délai maximum de durabilité (temps de transport, de stockage et de mise en rayon).

 

aliments-pesticides-intrants-chimiquesEncore mieux si vous possédez votre propre carré potager. Vous habitez en ville ? Renseignez-vous sur les AMAP : en pleine croissance, ces associations de producteurs peuvent vous livrer des paniers remplis de fruits et légumes de saison.

 

Optez pour le bio

Quand vous le pouvez : si les fruits et légumes restent assez chers, les féculents, quant à eux, sont plutôt bon marché dans la distribution des enseignes bio : non seulement, vous pourrez déguster des pâtes sans résidus de pesticides, mais, quitte à les prendre bio, préférez-les complètes pour bénéficier des nombreux oligo-éléments présents dans les enveloppes, qui sont perdus lors des processus de raffinage.

Nettoyez vos végétaux non bio et épluchez-les. Tant pis pour la perte de vitamines. Vous vous débarrasserez de 10 (nettoyage à l’eau claire) à 50 % (épluchage) des  intrants chimiques.

Mangez « simple » : un peu sur le même principe que la lecture des étiquettes, remettez-vous à cuisiner. Préparer de bons petits plats sains n’est pas aussi chronophage qu’on le prétend : tout est une question d’organisation.

 

aliments-par-terreFaites d’une pierre deux coups : cuisinez une généreuse ratatouille à l’huile d’olive afin d’en conserver une partie pour en faire une tarte salée. Misez sur les plats familiaux, comme les lasagnes, les gratins, les quiches et les terrines : choisissez un jour où vous avez du temps, et mitonnez vos préparations culinaires qui vous assureront les repas du reste de la semaine.

Certains plats sont encore meilleurs réchauffés, d’autres révèlent leur saveur une fois refroidis. Le congélateur est votre allié : déposez-y le trop-plein, dont vous vous servirez si jamais vous êtes en manque d’inspiration où en manque de temps.

 

Peu d’ingrédients = fadeur ?

C’est ce que risquent de vous reprocher vos enfants si vous les privez de desserts. Pourtant, la préparation d’une mousse au chocolat maison prend cinq minutes :

  • Faites fondre 50 g de chocolat noir au micro-onde dans une cuillère à café d’eau.
  • Ajoutez un jaune d’oeuf puis le blanc battu en neige ferme et entreposez au moins deux heures au frigo.

Le résultat est incomparable, et on est loin de la gélatine, des E, du sirop de glucose et de l’amidon modifié qui entrent dans la composition des mousses du commerce.

 

dessert-mousse-chocolatUn autre exemple ? Le quatre-quarts : quatre oeufs, leur poids en sucre, leur poids en farine, leur poids en beurre, au four, et basta. Plus économique et bien plus sain, il fera honneur au goûter. Et que dire des délices de deux petits-suisses mélangés à une banane bien mûre, écrasée avec une cuillère de sucre. Les recettes les plus simples sont souvent les meilleures.

Si vous n’éviterez pas à 100 % les substances chimiques qui nous entourent au quotidien, ne serait-ce que celles présentent en suspension dans l’atmosphère, au moins saurez-vous ce qu’il y a dans votre assiette, et c’est déjà pas mal.

Source://www.consoglobe.com/se-nourrir-au-quotidien-comment-se-premunir-des-intrants-chimiques-presents-dans-les-aliments-cg#13DlKTpFQLQ6q5vV.99 – crédit photo: capture

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