Coucou les amis,

Il était une fois, je me rêvais pilote, star de cinéma ou photographe glamour… Je me voyais danseuse à Broadway (ça, c’est vraiment arrivé). Je rêvais que mon film, Sexy Crazy Cancer, gagnerait une récompense prestigieuse (ça, ce n’est pas arrivé). J’ai toujours rêvé de tout un tas de trucs. Certains rêves se sont réalisés, d’autres non.

Comme bien des gens, j’ai eu une carrière à multiples facettes. 5, pour être exacte. Et puis je me suis posée. Pour écrire et papoter avec vous. Et honnêtement, c’est cette carrière-là que je préfère, et de loin. Pourquoi ?

Parce qu’elle me pousse à être vraiment moi, authentique et vulnérable. Se montrer face aux autres sous son vrai jour, sans fard, c’est un peu flippant. Après tout, c’est humain, on a tous besoin de l’approbation des autres. Mais à l’approche de l’anniversaire qui marque les dix années passées à vivre au rythme de Sexy Crazy Cancer (et à la veille de sortir un nouveau livre), je me dis que si je devais retenir une seule leçon de ces dix années, ce serait :

Plus je m’accepte telle que je suis, plus je resplendis de l’intérieur. Et c’est également valable pour vous, les amis.

Allez, on va se faire les dents aujourd’hui sur ce nouveau postulat : j’ai le droit de m’aimer sans aucune réserve. Je m’aime et je m’accepte exactement comme je suis.

Ca me fait mal au cœur aujourd’hui quand je repense à toutes les fois où je me suis dit que je n’étais « pas assez bien ». Qu’est ce que j’étais dure avec moi. J’avais l’impression de devoir jouer les petits chiens de cirque pour être aimée et appréciée. J’étais rarement en paix avec moi-même. Et je sais bien que je ne suis pas la seule, car j’ai rencontré des centaines et des centaines de femmes qui ont ressenti exactement la même chose. C’est marrant, hein, les quelques rares spécimens masculins qui ont eu le courage de partager leurs problèmes avec moi n’ont jamais connu ce genre d’expérience… Mais bon, on va garder ce sujet-là pour une autre fois !

Si j’avais une baguette magique, j’aimerais bien changer l’effet que produisent ces trois foutus mots « pas assez bien ». Mais, franchement, ce n’est pas mon boulot. C’est le vôtre. C’est à vous de le faire. Pour vous mêmes. Mais hé, vous savez quoi ? La bonne nouvelle, c’est que c’est beaucoup plus simple à faire que ce que l’on croit.

Depuis déjà pas mal de temps, je travaille à m’accepter telle que je suis… sans réserve ; mes aspects les plus reluisants, mes pseudo faiblesses, même mon haleine de chacal le matin… Et enfin et surtout la bonne dizaine de tumeurs incurables que j’héberge. J’en entends déjà certains : « Mais si tu acceptes ta maladie ( vous pouvez changer le mot maladie par tout autre chose) c’est un peu comme si tu rendais les armes, non ? » Que nenni, les amis ! L’acceptation inconditionnelle, ce n’est pas jeter l’éponge ou agiter le petit drapeau blanc. C’est laisser tomber la personne que nous pensons devoir être au profit de celle que nous sommes vraiment. Et en tomber follement amoureux (se).

Etre en paix avec la réalité permet de créer un formidable espace pour se faire du bien. Ayez bien ça en tête : le stress nous vide de notre force vitale. Accepter et chérir la Kris que je suis de la tête aux pieds me permet de me reposer et de me régénérer. Avec cette nouvelle perspective, on a l’esprit plus clair. Et on mobilise des ressources pour se faire un tout nouveau modèle de vie où l’on est heureux et bien.

Lâchez prise.

Tombez amoureuse de vous.

Pansez vos blessures.

Quand on s’accepte enfin comme on est là-maintenant-tout-de-suite, on arrête de vivre en pensant uniquement à demain et on commence à apprécier le moment présent. L’acceptation de nous-mêmes nous fait du bien. Le rejet de nous-mêmes nous fait du mal. Remplissez-vous de ce qui vous fait du bien.

Voici comment faire :

Développez votre conscience spirituelle.

Accordez-vous des moments de calme complet (chuuuuut…).

Pardonnez… à vous-mêmes mais aussi à cet autre enfoiré.

Accueillez et cherchez à développer les relations qui vous font du bien.

Abandonnez les relations toxiques (ciao, les vampires émotionnels!)

Paressez au soleil.

Faites bouger votre corps magnifique.

Mangez vert (scronch, gloups, miam)

Respirez à fond. Souvent.

Souriez.

Recommencez.

A chaque sortie d’un nouveau livre, je stresse. Est-ce qu’il est assez bien ? Et puis je me rappelle. L’acceptation. A la peur, je substitue l’affirmation. Je m’aime et je m’accepte exactement comme je suis, tout comme j’aime et j’accepte ce fabuleux ouvrage exactement comme il est !

Avec un tel point de vue, je peux vraiment vivre certains moments à fond, les dix doigts plantés dedans, comme celui où j’ai lu le dernier numéro de VegNews Magazine ! Crazy Sexy Kitchen était couvert d’éloges ! Merci VegNews !

« Avec son nouveau livre, Carr fourbit des bataillons de délicieuses recettes végétaliennes à ses lecteurs… Dans la brigade de nos rêves, on n’aurait pas choisi un autre tandem que ces deux-là… Drôle et audacieux…

A la lecture de cet ouvrage, on a l’impression d’avoir les pieds sous la table de Kris Carr, entouré de ses hôtes plein d’humanité… Carr, Sarno et consorts ont créé un opus qui va marquer l’histoire de très nombreuses papilles. »

Si vous êtes comme moi, vous vous méfiez sans doute des compliments. Vous êtes du genre à hausser les épaules ou vous retournez le compliment à l’envoyeur : « Non, c’est toi qui es super. Non, c’est vraiment toi le meilleur. » Mais quand on se met à pratiquer l’acceptation inconditionnelle, on se met au défi de prononcer deux mots très, très puissants : « merci beaucoup ».

Cheryl Richardson, ma super copine, me l’a rappelé au téléphone il n’y a pas très longtemps : « La vie t’aime, Kris ». Merci beaucoup, ma Cheryl d’amour.

Chers lecteurs, la vie vous aime aussi. Exactement comme vous êtes. Là, aujourd’hui, tout de suite. Alors, on la fait sienne, cette idée ! Olé !

A vous de jouer : Qu’est ce qui deviendrait soudain possible si vous vous acceptiez sans réserve, comme vous acceptez les autres ?

Allez en paix et dans l’acceptation, mes amis!

Kris

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Source – Traduit de l’anglais par Geraldine Guillier en exclusivité pour le Journal des Bonnes Nouvelles.

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Géraldine exerce la profession de professeur d’anglais depuis seize ans.

C’est une couverture car en réalité, elle est passionnée de mots, français et anglais.

Elle en lit, en écrit, en traduit et passe une grande partie de son temps à essayer de

les faire swinguer à l’aide de son stylo.

Elle devrait être depuis longtemps interdite de brocante et de vide greniers comme

Elle aime avoir les mains dans l’essence de térébenthine, les gravures de mode des

années 20, les cheveux de son fils ou les poils de sa chienne et de son chat.

 

MA CONTRIBUTION AU JDBN

Je suis très fière d’apporter par la traduction un coup de main au JDBN, qui a le courage de nous montrer l’existence par le versant ensoleillé. C’est une belle et élégante démarche.

« Ce n’est pas parce que la vie n’est pas élégante qu’il faut se conduire comme elle».

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