En Californie, depuis le 1er janvier 2019, les animaleries doivent commercialiser des chiens, des chats et des lapins issus de refuges ou d’associations de protection des animaux. Cette loi votée en octobre 2017 vient d’entrer en vigueur. Le Pet Rescue and Adoption Act (loi sur le secours et l’adoption des animaux de compagnie) demande aux magasins de fournir un certificat sur l’origine de leurs animaux. La loi prévoit une amende de 500 dollars par animal mis en vente en animalerie qui ne proviendrait pas d’un centre de secours ou d’un refuge associatif. La loi n’interdit cependant pas aux particuliers d’acheter directement des animaux de compagnie auprès des élevages.

Le New York Times rapporte que la législation vise les élevages d’animaux domestiques souvent dénoncés pour les conditions de vie des chiots chatons et lapins. Il existe déjà des règlements municipaux prohibant la vente d’animaux domestiques issus de ces élevages. Avec ce texte, la Californie devient le premier état des États-Unis à adopter une telle loi sur l’ensemble de son territoire.

Les opposants à cette loi font valoir qu’elle ne résoudra pas le problème des conditions d’élevage tout en privant les animaleries d’une partie de leurs revenus. Certains consommateurs désireux d’acquérir un animal d’une race bien précise disposeront de moins de choix.

Patrick O’Donnel, parlementaire à l’origine de ce texte, a déclaré que cette loi est « une victoire pour nos amis à pattes ». Il fait aussi valoir, en plus des enjeux de bien-être animal, que cette mesure réduira les dépenses publiques estimées à 250 millions de dollars par an pour financer les refuges pour animaux abandonnés et leur éventuelle euthanasie s’ils ne sont pas adoptés.

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