Coucou, les p’tits chats !

Est-ce qu’il vous arrive de vous demander comment venir à bout de toutes ces choses que vous avez à faire ? Ou comment vous allez réussir à dégager un petit peu de temps rien que vous dans une journée trop courte ? Vous n’êtes pas les seuls, mes chéris ! Alors qu’on arrive à faire face à des emplois du temps surchargés de façon très ponctuelle, être constamment « charrette » impacte sur notre bien être général, notre santé, notre créativité et nous éloigne de nos véritables objectifs… Peut-être, mais ce n’est qu’une simple supposition, hein, qu’on s’occupe simplement un peu plus que de raison…

Alors, pourquoi on s’inflige cela ? Est-ce que l’on « charge la mule » pour éviter de ressentir des choses qui nous font peur ? Ou pour ne pas avoir l’impression qu’on laisse tomber ceux qui ont besoin de nous ? Est-ce que c’est une façon de montrer aux autres notre valeur ? En fait, on se donne plein de raisons, des bonnes et des mauvaises bien sûr, pour être constamment la tête dans le guidon.. mais rien ne peut changer pour de bon tant que l’on ne change pas notre façon d’aborder cette façon de vivre à 100 à l’heure.

J’ai pris du temps pour moi et vous savez quoi ? La terre a continué de tourner !

C’est dingue, non ?

Pendant de longues années, j’ai rêvé de partir en vacances avec mon mari… mais il y avait toujours un truc plus urgent qui nous en empêchait : des rendez vous médicaux, des travaux, des engagements divers, le lancement d’un nouveau produit, l’ envoi d’un manuscrit… Finalement, on a décidé de réserver ces fichus billets, et tant pis si c’était vraiment pas le bon timing.

Alors, bien sûr, j’étais pas très fière à l’idée de ce qui allait pouvoir se passer pendant mon absence… Mais est-ce que ça a été un remake d’Armageddon pour autant ? Ben non. Mon équipe s’est portée comme un charme pendant mon absence ! Ils ont tissé des liens plus forts, pris le temps de réaliser de vieux trucs qu’on devait faire depuis des lustres et ils ont même bouclé un important projet haut la main ! A la fin de cette semaine, ils étaient fiers d’eux et avaient hâte de partager cette joie avec moi. Et moi, j’étais aussi fière d’eux même si ça me faisait aussi un peu bizarre de constater que je n’étais pas si indispensable que ça, finalement…

Ce que j’en ai tiré de positif, ça a été de constater que je pouvais leur faire réellement confiance. Vous en connaissez beaucoup, vous, des gens qui sont épanouis sans qu’on leur accorde un minimum de confiance ? Prendre du temps pour moi, me mettre un tout petit peu en retrait, ça m’a fait du bien mais cela m’a aussi aidé à revenir les idées bien plus claires… Et cela a aussi fait un bien fou à mon entreprise !

Ce qui est vrai pour moi l’est peut-être aussi pour vous ? Est-ce que le fait que vous soyiez toujours fidèle au poste est vraiment vital ? Est-ce que vos collègues sont vraiment incapables de faire cette réunion sans vous ? Est-ce que Loulou ne peut pas apprendre à beurrer ses tartines tout seul ? Est-ce que c’est vraiment impossible de déléguer un peu plus et de demander un peu d’aide, à la maison ou au bureau ? Quoi que vous fassiez, on vous en demandera toujours plus, de toutes façons, et vous aurez toujours autant de mails dans votre boite de réception… Laissez donc un peu filer les choses… Ca vous permet de recharger vos batteries et d’être vraiment au taquet quand il faut !

Quand en faire moins rapporte plus…

Un autre truc qui m’a étonnée, tiens. En faire moins nous a permis de gagner plus… Au lieu de nous disperser sur tout un tas de petites opportunités, on a décidé de réduire la voilure et de nous concentrer sur notre programme bien-être Crazy Sexy You.

Les premiers temps, j’étais pour le moins angoissée ! Est-ce que ça n’allait pas nous revenir en pleine face, question finances ? Notre équipe s’est considérablement développée ces deux dernières années et parfois, la somme de nos frais généraux mensuels me réveille en pleine nuit… mais savoir dire « non » nous a permis de nous consacrer à 100% au lancement de notre programme et à nos étudiants chéris. Et les résultats ont largement dépassé nos espérances les plus folles, à tous points de vue ! Bref, on a gagné sur toute la ligne !

Je ne sais pas pour vous, mais moi, il y a tant de choses que j’ai envie de faire, au cours de cette longue et belle vie… J’ai envie de consacrer davantage de temps à mes amis, ma famille, mais aussi voyager, rêvasser les pieds dans l’eau… Sans compter toutes les choses auxquelles je n’ai même pas encore songé ! Mais « faire » sans arrêt, ça ne nous remplit qu’à moitié… « Etre » et pas qu’un peu, c’est pourtant pour ça que nous sommes là, vous et moi, non ? 😉

Oui, on est là pour vivre comme on l’entend et nous enivrer de ce délicieux élixir qu’est cette vie avant d’embarquer pour la prochaine aventure ! Alors, c’est parti, mes kikis, voici des petites astuces pour faire de la place pour ce qui compte vraiment.

Laissez tomber la culpabilité : apprenez à décevoir !

Quand vous avez eu les yeux plus gros que le ventre, vous vous exposez à décevoir les gens, c’est bien connu. Et la bonne nouvelle… C’est qu’on s’en fout complètement ! L’idée, c’est de faire la paix avec ce sentiment de culpabilité. C’est quoi, ce truc d’ailleurs ? Une sorte d’illusion que l’on se fabrique tous seuls… Saviez-vous que ce mot n’existe pas dans de nombreuses langues ? Oui, d’accord, la culpabilité, c’est quelque chose que l’on ressent tous. Mais c’est comme le Père Noël, on n’est pas obligé d’y croire ! Bref, la vie est trop courte pour culpabiliser.

Succints tes e-mails et brèves tes réunions tu garderas

Ce n’est pas parce que vous recevez un e-mail long comme un jour sans pain que vous devez répondre de la même façon ! Si c’était le cas, je pourrais travailler à temps plein à répondre à mes messages ! Des écrits courts et clairs, c’est beaucoup mieux. Les gens vont peut-être mettre un peu de temps à s’y faire, mais finalement ils vous remercieront ! Et c’est exactement la même chose pour les réunions. Bim, droit au but, pas besoin de détour, ronds de jambe et tout le bazar.

Appuyez sur la touche « Suppr » !

Hé oui, ça m’arrive de supprimer purement et simplement des messages. Sans y répondre. J’ai un message automatique du genre « Bonjour, je suis sur un projet, je reviendrai vers vous d’ici quelque temps »… Si c’est vraiment important, les gens passent par mon assistant ou alors ils attendent, tout bêtement ! On a déjà nos post it et nos listes interminables à gérer, ce n’est pas pour nous occuper de ceux des autres, non ? Et les gens comprennent, vous savez. Avec un peu de bon sens, notamment celui des priorités. On ne met pas le message de mamie ou celui du Big Boss dans la corbeille sans y répondre. Même pas en rêve !

Laissez les autres à leur jugement

On ne peut pas plaire à tout le monde, c’est bien connu . A trop regarder ce qui plaît à l’autre, on oublie de se plaire à soi-même. Alors, oui, bien sûr, les gens chuchoteront dans votre dos, se plaindront, vous jugeront… Heu, vous êtes toujours sûr qu’ils sont vraiment intéressants pour réagir comme ça, au fait ? Mais tout ça, comme beaucoup d’autres choses, c’est dans votre tête que ça se passe. En fait, les gens se fichent pas mal de ce que vous faites ! Et pourquoi ? Parce qu’ils sont davantage préoccupés par leurs propres problèmes ! Si on vous regarde d’un sale œil, laissez couler… C’est peut-être juste de la jalousie. Peut-être qu’ils aimeraient bien eux aussi passer à l’acte, mais qu’ils n’y arrivent pas. Quoiqu’il en soit, ce n’est pas votre problème ! Chacun son karma, ou chacun sa m…, comme vous voulez !

Faites un nettoyage de réseaux

J’adore regarder mon fil d’actu sur Facebook, suivre mes amis et d’autres gens que j’admire sur Instagram. Mais j’ai parfois l’impression de passer plus de temps dans leurs vies que dans la mienne ! Quand ça m’arrive, c’est plutôt désagréable, j’ai l’impression de passer à côté de moi… « Et pourquoi on m’invite pas à cette soirée ? » « Et pourquoi mon gâteau il ressemble jamais à la photo ? » « Et comment elle fait, elle, pour avoir des cheveux pareils ? », etc. Toutes nos vies sont géniales, aussi tordues et bizarres soient-elles. Si vous en êtes arrivé à vivre à travers la vie des autres, c’est peut-être bien le moment de vous éloigner de vos écrans… Une petite pause, c’est tout. Ou un coup de ménage dans les amis virtuels. Et arrêtez de suivre comme un toutou ! Si les réseaux sociaux vous pompent votre énergie, appuyez sur la touche magique « ne plus suivre » !

Rien ne vous oblige à régler les problèmes des autres

Il m’arrive de vouloir aider des gens à aller mieux sans qu’ils me le demandent … « Hey, Kris, t’es pas au taf, là, tu sais ? » L’une des clefs du mieux être, c’est d’abord de le vouloir soi-même… Personne ne m’a donné un joli trousseau de clefs, vous savez, j’ai dû tracer ma route comme une grande ! C’est toujours par soi qu’il faut commencer quand on veut s’occuper des autres. Vous méritez de vous accorder du temps et de l’attention.

Faites vous confiance et faites confiance aux autres

La confiance, c’est la clef de voûte de toutes les relations. A trop vouloir gérer et contrôler des micro détails de nos vies, on mine cette confiance en nous et celle des autres. Les gens ont des ressources insoupçonnées. Et ce dont ils ont besoin pour nous le montrer, c’est juste qu’on leur donne un peu de confiance. Et alors le miracle opère… Ayez confiance. Osez la confiance.

En souplesse !

J’adore ces périodes de frénésie créatrice, j’ai l’impression d’être à bloc, que rien ne m’échappe…Mais soyons honnête : vivre comme ça tout le temps, ce n’est pas raisonnable du tout et on a vraiment besoin de calmer le jeu après coup, au travail comme à la maison. Parce que le pied au plancher tout le temps, on fonce droit dans le mur. Ca s’appelle un « burn out ». Si vous n’avez pas le choix, allez-y. Mais pensez aux pauses qui s’imposent !

Choisissez avec discernement vos priorités

On peut être ambitieuse, diriger une entreprise, prendre soin de son corps, être une compagne attentionnée, un ami délicat et un parent dévoué…mais peut-être pas tout à la fois ! Il faut faire des choix et des sacrifices. On peut aussi se demander : « est ce que je veux vraiment être tout ça » ? Parce que, vous savez, ça va vous demander un max de travail et d’entretien, toutes ces casquettes ! Et tout ce temps laisse de moins en moins de place au petit miracle de l’imprévu, de la surprise… On n’est pas sur cette terre pour moudre notre grain sans arrêt ! Apprenez à distinguer ce qui est vraiment important pour vous… Et laissez tomber le reste. Sans regret.

Sachez profiter de qui vous êtes, juste comme vous êtes.

Le meilleur pour la fin ! Apprenez à être tout simplement présent, à l’écoute des tout petits signaux de votre corps avant qu’ils aient à se faire entendre plus fort. En musique ou au théâtre, la beauté vient des notes et des mots mais aussi des pauses entre chaque mot et chaque note. J’appelle ça « la pause sacrée »… Ne rien faire, c’est parfois ce qu’on fait de mieux pour soi-même. Vous n’avez rien à prouver à quiconque. Vous êtes quelqu’un de bien. Juste tel quel.

Traduit de l’anglais par Geraldine Guillier en exclusivité pour le Journal des Bonnes Nouvelles. source: http://kriscarr.com

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Géraldine exerce la profession de professeur d’anglais depuis seize ans.

C’est une couverture car en réalité, elle est passionnée de mots, français et anglais.

Elle en lit, en écrit, en traduit et passe une grande partie de son temps à essayer de

les faire swinguer à l’aide de son stylo.

Elle devrait être depuis longtemps interdite de brocante et de vide greniers comme

Elle aime avoir les mains dans l’essence de térébenthine, les gravures de mode des

années 20, les cheveux de son fils ou les poils de sa chienne et de son chat.

 

MA CONTRIBUTION AU JDBN

Je suis très fière d’apporter par la traduction un coup de main au JDBN, qui a

le courage de nous montrer l’existence par le versant ensoleillé.

C’est une belle et élégante démarche.

« Ce n’est pas parce que la vie n’est pas élégante qu’il faut se conduire comme elle».

 

Source: JDBN – crédit photo: pixabay

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