Le syndrome TBTC (Trop Bon, Trop Con)

Si tu t’es déjà dis un jour que t’aurais du dire non, ou qu’on a déjà dit de toi que t’étais trop bon trop con, cette chronique à peu près inspirante est faite pour toi ! Bienvenue sur le JDBN !

Sujet du jour : Le syndrome TBTC.

On te l’a déjà dit hein… Que t’avais le syndrome TBTC…

Si tu regardes cette vidéo, c’est que oui, forcément, sinon t’aurais pas été si con, t’aurais pas cliqué. Ou alors, c’est que je ne peux rien faire pour toi.

Alors le syndrome TBTC, c’est simple, tu sais pas dire non.

Pourtant, j’le sais, comme tous les mioches, t’as eu ta période ou tu disais NON à tout. Ta période rebelle, palmito de punk vissé sur le haut du crâne. Mais mais mais, un jour t’as du entendre (pas forcément de la bonne façon) qu’il fallait que tu te rendes utile. Que dire non, c’était mal poli, ou que sais-je ?

Alors depuis, tu dis OUI. Même quand ça te prend le choux, que t’as pas envie du tout, que t’as déjà fais ce truc mille fois, que tu sais que ça sert à que dalle, tu dis oui.

Pour pas faire chialer mémé, pour pas déplaire à Machine, pour pas que Bidule soit emmerdé, etc etc.

Sauf que… A chaque fois que tu l’fais… Bah y’a quand même quelqu’un qu’est emmerdé au final, et ce quelqu’un, bah… C’est toi.

Mais bon, comme c’est toi, tu fais l’autruche, la sourde oreille, pis tu t’enfonces un peu plus, dans le trou de René la taupe. C’est ballot. Tu te tire vers le bas, et tu t’en veux d’avoir dis oui, tu te culpabilise quand tu as envie de dire non, tu te culpabilises quand t’as dis oui, et donc, tu culpabilises dans les deux cas.

Sauf que si t’avais dis non, t’aurais culpabilisé qu’une seule fois au final. Juste d’avoir dit non. Alors que quand tu dis oui, tu culpabilise plein de fois. Quand tu dis oui mais que tu veux pas, tu culpabilises de penser que t’es un enfoiré de pas avoir envie d’aider. Ensuite quand tu fais le truc, mais que tu sais que tu serais mieux sur le canapé à rien foutre. Puis quand les gens se rendent compte que t’avais pas envie de dire oui. (ben oui, parce que ça se sent toujours, même quand on essaie d’le cacher) Puis quand tu fais mal le truc (vu que de toute façon, tu savais que t’allais le bâcler dès le départ) pis ensuite quand tu dois expliquer à ton canapé pourquoi t’as pas fourré tes fesses dessus de toute l’après midi. Ou de ne pas avoir fait un truc qui t’aurait été vraiment utile à toi. 

Si on met tout ça sur une balance, vaut mieux dire NON. M’enfin…

Spa faute de t’avoir prévenu plein de fois… Tu n’es pas obligé, par aucune convention sociale réelle de dire OUI à quelqu’un qui te demande quelque chose. A moins que ce soit ton patron, à la rigueur, et qu’il te paie bien pour faire ça. Les conventions sociales n’existent que dans ta tête. Si mémé chiale parce que tu veux pas mixer sa bouffe, elle trouvera un moyen. Si Machine râle parce que tu l’aides pas à déménager pour la 30ème fois, elle trouvera quelqu’un d’autre. Si bidule est emmerdé, il fera lui même. Et il te remerciera, car grâce à toi, il aura trouvé lui même comment faire, il aura ptet même appris un truc au passage ! Tu ne peux pas contenter tout le monde. Y’a que les pizzas qui sont capables de ça.

Alors pour me prouver que t’es un bon élève, tu vas m’inventer dans les commentaires tout un tas d’excuses bien merdiques pour dire non. Je commence « J’peux pas, là, j’ai aqua tricycle à froufrous ».

Pis RDV sur alicekara.com pour d’autres vidéos à peu près inspirantes comme celle ci… Et RDV mardi pour une nouvelle chronique à peu près inspirante !

@ Bientôt quelque part mon poulet 😉

LA VIDÉO:

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