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Pourquoi 2017 est la meilleure année de l’histoire de l’humanité? Le New York Times répond…

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Courrier International nous informe…

Et si la presse et les commentateurs se trompaient en ne donnant que des mauvaises nouvelles ? En réalité, le monde ne cesse de progresser, estime ce chroniqueur du New York Times. 

Il y a le risque d’une conflagration nucléaire entre les États-Unis et la Corée du Nord. Il y a les guerres en Syrie et au Yémen. Il y a les atrocités en Birmanie. Il y a les attentats terroristes. Et un président américain qui risque de devenir dingue. Bref, c’est du lourd.

Mais le célèbre chroniqueur du New York Times Nicholas Kristof, libéral de gauche anticonformiste, s’est fendu lundi 8 décembre d’une chronique titrée : “Pourquoi 2017 a été la meilleure année de l’histoire de l’humanité”. Avec de sérieux arguments, même s’il reconnaît, sur la fin, que “les chances ne sont pas les mêmes pour tous” sur notre planète.

“Le succès le plus important de notre temps”

“Il n’y a pas si longtemps, dans les années 1960, une majorité d’humains étaient analphabètes et vivaient dans une extrême pauvreté. Aujourd’hui, 15 % de la population est analphabète et 10 % vit dans une pauvreté extrême”, écrit-il en se référant à des études économiques. Et de s’appuyer sur d’autres chiffres issus de l’université d’Oxford notamment : “Chaque jour, 325 000 personnes accèdent à l’électricité, et 300 000 à l’eau potable.”

“Nous avons tendance à nous focaliser sur les choses qui vont mal, continue Nicholas Kristof, – les avions qui s’écrasent et pas ceux qui décollent –, mais l’arrière-plan du progrès mondial pourrait être le succès le plus important de notre temps.” Et il conclut : “J’espère vous donner d’aussi bonnes nouvelles en 2018.”

Avec 1 000 journalistes, 27 bureaux à l’étranger et 122 prix Pulitzer, The New York Times est de loin le premier quotidien du pays, dans lequel on peut lire “all the news that’s fit to print” (“toute l’information digne d’être publiée”).
C’est le journal de référence du pays, dans la mesure où les télévisions ne considèrent qu’un sujet mérite une couverture nationale que si The New York Times l’a traité. Et c’est le seul quotidien dont l’édition dominicale (1,7 million d’exemplaires) est distribuée dans l’ensemble des États-Unis – on y trouve notamment The New York Times Book Review, un supplément livres qui fait autorité, et l’inégalé New York Times Magazine. La famille Ochs, qui, en 1896, a pris le contrôle de ce journal créé en 1851, est toujours à la tête de ce quotidien de centre gauche.
L’édition web propose tout ce que l’on peut attendre d’un service en ligne, avec en plus des dizaines de rubriques spécifiques. Les articles renvoient vers des documents déjà publiés dans le quotidien et à des forums de discussion. Il est possible de recevoir automatiquement les liens concernant un mot-clé. Les archives regroupent des articles payants parus à partir de 1996, mais la plupart de ceux de moins d’une semaine sont gratuits. Seul défaut du site : le journal n’est plus consultable le lendemain, seuls les suppléments du dimanche restent en ligne toute la semaine.

crédit photo: pixabay

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